La Fondation Trophée de l’Africanité publie le Rapport de son Second Sommet de l’Africanité

Le Centenaire du professeur Amadou Mahtar M’BOW qui a été célébré sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI à Casablanca du 5 au 7 avril 2021   a connu  un franc succès  lors du second Sommet de l’Africanité co-organisé  par la Fondation Trophée de l ‘Africanité et  l’ ENCG-Casablanca Université Hassan II.

Le Trophée de l ‘Africanité vient couronner  hommes et  femmes qui contribuent au développement et au bonheur de l’Afrique,  incarnant ainsi leurs engagements à bâtir avec dignité un meilleur avenir aux valeurs de l’africanité. C’est aussi un hommage aux  relations millénaires existants entre le Maroc et les pays frères africains se traduisant par une profonde implication à tous les niveaux: humain, social, culturel, spirituel, économique et sportif.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, avait reçu lors d’une première visite le mardi 18 mars 2003 en la Résidence royale à Dakar, Amadou Mokhtar M’bow, président du Cercle Sénégal Maroc d’Amitié et de Fraternité. M. M’bow était accompagné lors de cette audience du premier vice-président du Cercle, ministre de l’Économie et des finances du Sénégal, Amadou Kane, du deuxième vice-président du Cercle, ancien ambassadeur du Sénégal au Maroc et aux Nations unies, Massamba Sarre, du membre du Cercle, opérateur économique et ancien directeur de cabinet du Président de la République du Sénégal, Samba Ba, du membre du Cercle, opérateur économique à Dakar, Abdeljalil Benjelloun Touimi, et du secrétaire général du Cercle, opérateur économique à Dakar, Mohamed Lahlou.

Dans ce sens, la Fondation, décerne deux distinctions spéciales dont le Trophée de l’Africanité, à de hautes personnalités qui incarnent l’esprit de l’Africanité, par la célébration de la fraternité entre les deux pays frères africains et la Médaille du Citoyen d’Honneur de l’Africanité qui est une reconnaissance de la Fondation aux Citoyens qui font honneur à l’Afrique.

La Fondation est fière d’avoir rendu hommage, à ce jour, à plus de 140 personnalités dans le monde dont une dizaine de chefs d’états africains pour une initiative sélectionnée et jugée parfaite par le Comité de la Fondation comme une contribution  à la construction d’une nouvelle Afrique plus unie, plus forte que jamais.

 

« Le Trophée de l’Africanité, a déclaré Khalid Késiré, porte parole de la Fondation dans son discours d’ouverture  a été remis,   entre les mains du premier secrétaire de l ‘ambassade du Sénégal, Papa Mada N’dour  représentant Amadou Mahtar Mbow à cette occasion.

« Homme de pensée et d’action », le Pr Amadou Mahtar MBOW est « un exemple de Citoyen remarquable pour les jeunes générations mais surtout un modèle de dignité, d’intégrité, de générosité, de patriotisme et de panafricanisme. Né le 20 mars 1921 à Dakar, Amadou Mahtar Mbow a été ministre de l’Éducation nationale, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports au Sénégal. M. Mahtar Mbow qui a occupé, pendant 13 ans (1974-1987), les fonctions de directeur général de l’UNESCO, a également été chargé de hautes fonctions dans son pays le Sénégal, dont la présidence de la Commission nationale de réforme des institutions.

Le Haut Patronage que SM le Roi a bien voulu accorder à cette célébration et « le soutien que le Souverain y a apporté, y compris au projet de création de la Fondation Amadou Mahtar Mbow, sont significatifs à plus d’un titre et nous renseignent sur la stature de cet homme et de la haute estime royale accordée à travers ce symbole de la réussite africaine à la jeune élite africaine.

« Soyez fidèles à l’Afrique. Soyez aussi des citoyens du monde. L’évolution a fait que nous sommes devenus solidaires. Cette solidarité implique que la justice soit appliquée à tous et que les inégalités disparaissent. Ça a été mon combat à l’Unesco. » Ces mots, pleins de sagesse, d’Amadou Mahtar Mbow ont une résonance particulière alors que le monde traverse une grave crise. Citoyen du monde par excellence, le Pr Mahtar Mbow a incarné tout au long de son parcours et incarnera toujours l’image d’un continent dynamique et vigoureux qui revendique, sans complexe aucun, sa contribution à l’architecture et à la construction de l’humanisme universel.

Je rappelle que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, avait reçu en 2013, à la Résidence royale à Dakar, Amadou Mahtar Mbow, Président du Cercle Sénégal Maroc d’Amitié et de Fraternité accompagné du premier vice-président du Cercle, ministre de l’Économie et des finances du Sénégal,Amadou KANE, du deuxième vice-président du Cercle, ancien ambassadeur du Sénégal au Maroc et aux Nations unies, Massamba SARRE, du membre du Cercle, opérateur économique et ancien directeur de cabinet du Président de la République du Sénégal, Samba BA, du membre du Cercle, opérateur économique à Dakar, Abdeljalil BENJELLOUN TOUIMI, et du Secrétaire Général du Cercle, Mohamed LAHLOU. Président du Cercle Senegal-Maroc d’Amitié et de Fraternité Nous sommes honorés de vous remettre le Trophée de l’Africanité en Hommage à votre parcours exceptionnel, Historique et fort Exemplaire et par la même occasion la Fondation Trophée de l’Africanité présidé par Mr Nasrallah BELKHAYATE et tous ses membres sont honorés de vous nommer Président d’Honneur de la Fondation Trophée de l’Africanité en Hommage à la célébration du Centenaire placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. » ( fin du discours )

 

Remise de Trophée de l ‘Africanité à Papa Mada N’dour premier secrétaire de l ‘ambassade du Sénégal et représentant Amadou Mahtar Mbow à Casablanca.

                                Remise des 10 Médailles du Citoyen d’Honneur de l’Africanité

Aawatif HAYAR, présidente de l’Université Hassan II, pour avoir contribué à la réussite du sommet de l ‘africanité.

Fatima OUAHMI, directrice de communication du ministère de l’éducation nationale, pour avoir contribué à la réussite du sommet de l ‘africanité.

Smail KABBAJ, directeur de l’ENCG Casablanca, pour avoir contribué à la réussite du sommet de l ‘africanité.

Mohammed H’MIDOUCHE

– Economiste, Ancien Haut Fonctionnaire International près du Groupe de laBanque Africaine de Développement (BAD) pendant 36 ans (1978-2014)
– Membre Fondateur et Vice-Président du Cercle d’Amitié et de Fraternité Maroc-Sénégal, Dakar, Sénégal
– Consul Honoraire du Cap Vert au Maroc, Mohammedia, Maroc depuis 2014
– Président d’Honneur de la Chambre de Commerce Maroco-Egyptienne, leCaire, Egypte

LOKAKE AIMEE ( Congo), Présidente de la CCM Communauté Congolaise au Maroc.
Elle est la seule femme à diriger une communauté étrangère au Maroc. Elle contribue depuis plusieurs années à travers plusieurs actions et initiatives à garantir à toute la communauté congolaise installée au Maroc un séjouragréable et serein.

Naham SOLKEM AKOFA (TOGO), Présidente de l’ITEP Maroc. Directrice Artistique de l’Association Panafricaine des Arts Populaires Auto-entrepreneur dans le textile. Pour les actions menées par son association depuis plusieurs années notamment le Festival Panafricain des Arts Populaires organisé chaque année à Agadir autour du Dialogue des tambours pour la fraternité et la coexistence.

ZINEB IRAQI (ICESCO),Cheffe du Secrétariat Général des Commissions Nationales et des Conférences Ministérielles de l’ICESCO. Pour avoir contribuer et accompagner les commissions nationales et conférences des ministres des 54 États membres de l’ICESCO dont 25 africains dans la mise en oeuvres de leurs stratégies et politiques sectorielles et le développement de leurs systèmes éducatifs, culturels et scientifiques.

Mohammed JILOU, Fondateur de COPMAROC
Pour la création du 1er annuaire des coopératives marocaines qui contient plus de 2700 coopératives et L’organisation de 1er exposition virtuele de l’economiesociale et solidaire Coop Expo.

Mariem Hélène YAMTA, Présidente de l’association  » la Voix de la Femme Migrante »
Pour le rôle joué par son association afin d’améliorer la situation des femmes migrantes au Maroc.

Ihssane BENYAHYA, Présidente de la FDI Fédération Dentaire Internationale
Pour  féliciter son élection à la tête de la Fédération Dentaire Internationale.

Khalid Kéziré, Porte parole  de la Fondation Trophée de l’Africanité: Pour sa parfaite et remarquable coordination dans l’organisation du sommet.

Ce sommet a été aussi  marqué par le discours prononcé par Mohamed H’Midouche, vice-président du cercle d’amitié et de fraternité Sénégal-Maroc (CESEMAF) et, entre autres, Consul honoraire du Cap-Vert au Maroc.

« C’est avec un immense plaisir, a -t-  il annoncé d’emblée  et une grande joie que j’ai le privilège de prendre la parole ce matin, à la faveur de cette cérémonie officielle d’ouverture de la Deuxième Edition du Sommet de l’Africanité 2021 organisée sous le thème « Made in Africa : Success Story des femmes d’Afrique» et au cours duquel les organisateurs ont décidé de rendre un hommage bien mérité au Pr Amadou Mahtar M’BOW à l’occasion de la célébration de son centenaire qui a été célébré le 20 mars dernier au Musée des Civilisations de Dakar en présence d’éminentes personnalités du monde de la politique, de la culture et de toutes les couches sociales du Sénégal et d’Afrique..

Au nom du Cercle d’Amitié et de Fraternité Sénégal-Maroc que je représente ici en ma qualité de co-fondateur avec le Pr. M’BOW et Vice-Président, je voudrais, en mon nom propre et au nom de tous les membres et amis du CESEMAF, exprimer ma profonde gratitude aux organisateurs de cette importante manifestation panafricaine qui est placée sous le Haut Patronage de notre Auguste Souverain Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste afin de rendre un vibrant hommage au Professeur Amadou Mahtar M’BOW. Mes remerciements vont plus particulièrement au très dynamique M. Nasrallah BELKHAYATE, Président de la Fondation Trophée de l’Africanité, à toute son Equipe et aux responsables de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca relevant de l’Université Hassan II de Casablanca et à leur tête le Pr Aawatif HAYAR, Présidente de l’Université Hassan II et M. Smail KABBAJ, Directeur de l’ENCG de Casablanca.

Comme vous le savez, en Afrique et partout ailleurs, tout le monde reconnait que le Pr. Amadou-Mahtar M’Bow affiche un CV kilométrique dont il est difficile de rendre pleinement compte. Ministre de l’Éducation et de la Culture du Sénégal pendant la période d’autonomie interne (1957-1958), il démissionne pour s’engager dans la lutte pour l’indépendance de son pays qui sera effective en 1960. Celle-ci acquise, il deviendra ministre de l’Éducation nationale (1966-1968), puis de la Culture et de la Jeunesse (1968-1970) et député à l’Assemblée Nationale en 1966 et au Conseil municipal de Saint-Louis. En 1970 il est d’abord été nommé sous-directeur général de l’UNESCO pour l’éducation puis élu en 1974 et réélu en 1980 au poste de directeur général de l’UNESCO jusqu’en 1987. Sous sa direction, la commission dirigée par Sean MacBride (ancien ministre irlandais des Affaires étrangères (1904-1988), fondateur d’Amnesty International (1962), prix Nobel de la Paix (1974) avec le Premier ministre japonais Eisaku Sato et prix Lénine pour la Paix (1977)) et Haut-Commissaire des Nations unies pour la Namibie en 1974) délivre un rapport intitulé « Many Voices, One World » qui présente des recommandations pour établir un nouvel ordre mondial de l’information et de communication, plus équitable, connu sous le sigle NOMIC.

Ainsi le nom de Mahtar M’BOW restera à jamais gravé dans nos mémoires collectives comme un des principaux artisans du nouvel ordre mondial de l’information et de la communication. En 2008, âgé de 87 ans, il accepte de présider les Assises Nationales du Sénégal qui ont réuni pendant près d’un an les principaux partis d’opposition au pouvoir du président Abdoulaye Wade et des dizaines d’organisations diverses. Expérimenté et conscient de ses responsabilités, il avait auparavant rencontré le chef de l’État, les représentants de la société civile, ainsi que les dignitaires religieux. » 

Après la fin des travaux en mai 2009, il a annoncé son intention de poursuivre la rédaction de ses Mémoires et de reprendre ses conférences. Homme de lettres, il a publié plusieurs ouvrages dont les principaux sont :

• Le temps des peuples, 1982 (discours)

• De la concertation au consensus : l’UNESCO et la solidarité des nations, 1979

• Quel avenir pour l’Afrique ? 1990 (conférence)

• Collectif, La science et la technologie dans les pays en développement : pour une renaissance scientifique de l’Afrique, 1992 (symposium)

• Assises nationales. Sénégal, An 50. Bilan et perspectives de refondation, L’Harmattan, Paris, 2012, 298 p. (sous la direction de Amadou Mahtar Mbow).

S’agissant de notre cercle , le CESEMAF, son objectif consiste d’une part, à œuvrer et à consolider les liens de fraternité et d’amitié séculaires qui existent entre nos deux pays frères depuis la nuit du temps, et d’autre part, à promouvoir les relations économiques et culturels entre nos deux pays. Il est animé par des acteurs des deux pays et a été créé en 2005 à Dakar sous l’égide du Roi Mohammed VI et de l’ancien président de la république du Sénégal Maître Abdoulaye Wade qui fut non seulement notre président d’honneur mais aussi un membre actif à part entière.

La présidence de notre Cercle a été confiée au Pr. Amadou Mahtar M’BOW en raison de plusieurs critères dont notamment la probité, l’intégrité, l’immense savoir et l’expérience professionnelle nationale et internationale, sa grande valeur humaine et surtout sa fidélité et ses liens constants et indéfectibles envers le royaume du Maroc dont il est un membre éminent de l’Académie Royale présidée par feu le Roi Hassan II. Il nous gratifiait très souvent de son savoir et sa connaissance profonde des relations internationales et de l’histoire de l’Afrique et le rôle stratégique joué par feux les Rois Mohammed V et Hassan II paix à leur âmes dans la création de l’ancienne Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et l’aide multiforme apportée par le Maroc aux mouvements de libération des Etats africains du joug colonial qu’il s’agisse des pays lusophones ou l’ANC d’Afrique du Sud qui luttait contre le régime de l’apartheid.

Parmi les activités phares menées par le CESEMAF sous le leadership du Pr. Amadou Mahtar M’BOW, permettez-moi de mentionner :

a) Au niveau du secteur de la santé

1. Organisation d’opérations chirurgicales contre la cataracte à titre gracieux au bénéfice de plus de 1.000 patients sénégalais, opérations effectuées par le Pr. Mohamed CHAHBI de la Clinique de l’œil de Casablanca qui opérait 50 cataractes par matinée pendant trois jours au centre de santé de Bopp à Colobane. Ces opérations se sont poursuivies pendant plusieurs années.

2. D’ailleurs, c’est à Dakar que fut entrepris le premier projet de clinique Ophtalmologique situé dans la commune de Camberene dans la banlieue de Dakar et qui porte le nom de Mohammed VI. Cette clinique a été financée en 2008 et inaugurée le lundi 18 mars 2013 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Macky SALL dans le cadre des activités de la Fondation Alaouite pour le développement humain durable qui est présidée par Sa Majesté le Roi. Cette Fondation émane de la volonté propre du Souverain chérifien. Son champ d’action couvre plusieurs secteurs du développement humain durable dans les pays subsahariens. L’élément humain constitue l’axe central de cette action qui porte notamment sur les domaines de la santé, du développement social, de l’éducation, de l’environnement, de l’agriculture, de l’exploitation des ressources naturelles ainsi que de l’apport de l’expertise marocaine. Elle contribue à la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité et l’amélioration des conditions de vie des catégories les plus démunies, dans le cadre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

3. La clinique Ophtalmologique Mohammed VI est dotée de blocs opératoires, de salles de réanimation et d’équipements modernes pour pratiquer des interventions notamment pour le traitement de la cataracte et des opérations chirurgicales pour des pathologies plus lourdes comme le glaucome ou le décollement rétinien, ce qui constitue une première pour cette région du continent africain.

4. Les soins sont dispensés gratuitement et bénéficient à 50.000 malades annuellement dont plus de 2.500 opérations pour le traitement de la cataracte.

b) Assistance aux populations sinistrées suite aux inondations

5- En 2009, le CESEMAF avait organisé l’acheminement et la distribution à partir de la ville de Fès de deux Containers de couvertures destinés aux sinistrés de la Commune de Rufisque suite aux inondations de 2009.

c) Organisation de conférences et de diners-débats

6. Le CESEMAF a organisé plusieurs conférences et diners-débats notamment sur le rôle joué par le Maroc dans la création de l’ancienne Organisation de l’Unité Africaine avec le Groupe de Casablanca (1961) qui était composé de feu le Roi Mohammed V, Gamal Abdel Nasser l’Egyptien, Kwame Nkrumah du Ghana, Ahmed Sékou Touré de Guinée qui avait dit non au Général De Gaulle en 1958, Modibo Keita du Mali, Ferhat Abbas, le chef du gouvernement algérien en exil. Le Groupe ou Bloc de Casablanca rassemblait des États qui partageaient la même vision du futur de l’Afrique et du panafricanisme.

 

Excellence, Mesdames, Messieurs,

Je ne saurai terminer mon propos sans rappeler que le Pr Amadou Mahtar M’BOW a constamment œuvré pour le renforcement des relations d’amitié et de fraternité historiques entre le Sénégal et le Maroc. Pour lui, sa fidélité au royaume du Maroc constitue un acte tout à fait naturel car il considère que chaque marocain et chaque sénégalais porte dans son sang un peu de Sénégal et un peu de Maroc. Ayons une pensée spéciale pour lui. Prions Allah le tout puissant de lui accorder longue vie et une bonne santé. Souhaitons aussi au peuple frère du Sénégal une Bonne fête de l’Indépendance qui a été célébrée hier 4 avril 2021. Vive l’amitié et la fraternité entre le Sénégal et le royaume du Maroc ! Je vous remercie. » Fin du discours.

Les futurs événements, écrit la Map dans ses colonnes, de la Fondation Trophée de l’Africanité, organisatrice du sommet, pourraient ainsi constituer une plateforme idoine pour promouvoir ce dialogue à travers l’invitation d’intervenants clés de la gouvernance et de l’économie mondiale pour examiner les moyens efficaces afin de parvenir aux différents objectifs internationaux de développement et au développement durable de l’Afrique, ont-ils souligné, à l’issue de cette manifestation placée sous le thème « Made In Africa: Parole aux femmes d’Afrique ».

« On l’aura compris à travers les multiples témoignages de ce deuxième sommet, le monde africain doit faire face dorénavant à des défis immenses et écrasants. Nous essayons de fixer des objectifs ambitieux et de trouver des partenaires qui acceptent de croire à notre vision », ont-ils ajouté.

Et de noter « qu’il est normal que nous coopérions, en conjuguant nos efforts pour déterminer comment nous allons atteindre ces objectifs. Le plan de mise en œuvre devrait nous guider pour faire d’une communauté africaine mondiale viable une réalité ».

Tout les membres de la  Fondation Trophée de l’Africanité, avec à sa tête le président Nasrallah Belkhayate, ont l’insigne honneur d’adresser à Sa Majesté le Roi Mohammed VI les plus sincères marques de remerciements pour le Haut Patronage accordé durant l’Année 2021 pour la célébration du Centenaire Amadou Mahtar Mbow au Royaume du Maroc,  un message fort du soutien royal au leadership africain, et saisissent cette heureuse occasion pour exprimer leur plus profonde considération au Souverain pour l’attention considérable qu’il accorde à l’Africanité dans sa globalité.

 

Aujourd’hui, la femme et le jeune futur leader sont au centre des efforts visant à parvenir au développement notable de l’épanouissement féminin d’une manière générale au même titre que la protection de l’environnement, ont-ils assuré, rappelant qu’au cours des deux dernières années, l’Organisation des Nations Unies et la Banque Africaine de Développement, en particulier, ont fait des efforts sérieux pour donner l’impulsion nécessaire dans ces domaines.

Ce sommet est également important car il permet la participation active de tous les acteurs et parties prenantes, y compris les États et les organisations non gouvernementales, au processus d’application grâce à un partenariat réel, ont-ils souligné.

A cette occasion, Mohamed Zine El Abidine, ex ministre des Affaires Culturelles de la Tunisie et   directeur de la Culture et de la Communication à l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné l’importance d’une telle manifestation pour donner de l’espoir aux jeunes leaders africains, chose qui requiert une forte détermination et des efforts constants.

« Merci Majesté. » Equipe de la Fondation Trophée de l’Africanité.

La tenue de ce sommet au Maroc reflète le rôle crucial du Royaume dans le renforcement des liens africains, a-t-il ajouté, rappelant la position actuelle des femmes au cœur du changement et de l’évolution en Afrique.

Cette rencontre a été marquée, notamment, la nomination de M’Bow en tant Président d’Honneur de la Fondation Trophée de l’ Africanité, par la signature d’une convention de partenariat avec l’Université Abdelmalek Essaâdi, pour le lancement du Masterclass « Amadou Makhtar Mbow » pour un coaching culturel et spirituel des futurs leaders du continent et une deuxième convention avec l’Association The Potter’s Hand pour l’autonomisation de la population subsaharienne au Maroc.

Le trophée de l’Africanité a été décerné au premier directeur africain de l’UNESCO, le professeur Amadou Mahtar Mbow en hommage à son parcours exceptionnel, historique et fort exemplaire.

Message de Félicitations de M. Amadou Mahtar Mbow à la Fondation Trophée de l’Africanité pour la réussite médiatique et continentale de la célébration du centenaire lors du sommet de l ‘africanité.

 

La deuxième édition du Sommet de l’Africanité a connu un franc succès cette année sous le thème «Made in Africa : parole aux femmes». Placé sous le signe du témoignage et du partage, le Sommet de l’Africanité saisit cette occasion pour réitérer son soutien et sa reconnaissance des valeurs humaines africaines, de la diplomatie culturelle, socio-économique, qui milite contre la pauvreté, l’obscurantisme, la précarité, le chômage, la migration clandestine et l’exclusion sociale.

La parole a été accordée à des personnalités, à des femmes africaines et aux futurs leaders pour parler
de leurs visions, de leurs projets, raconter et partager leurs succès.

En effet, l’objectif du Sommet de l’Africanité a été de fédérer les voix d’Afrique, en promouvant
la dynamique du leadership des femmes et des jeunes en Afrique, sélectionnés par la Fondation,
pour faire connaître leurs projets immédiats, les encourager et surtout pour faire entendre leurs voix.

Le professeur Amadou Mahtar Mbow a été nommé Président d’Honneur de la Fondation trophée de l’africanité.

Le trophée d’honneur lui a été attribué à travers le représentant de l’Ambassade du Sénégal, Papa Mada Ndor, en hommage à son combat intellectuel, culturel, singulier et exemplaire en faveur du continent.
Cette reconnaissance ayant déjà glorifié plus de 140 lauréats dans le monde dont une dizaine de chefs d’états, entend honorer des hommes et des femmes qui contribuent au développement et au rayonnement de l’Afrique. Cette belle initiative ne peut que resserrer les liens entre le Maroc et les pays africains frères dans les domaines : humain, social, culturel, spirituel, économique et sportif.

Comité de pilotage : Bouchra Serrokh, Khalid Kéziré et Nasrallah Belkhayate

Par la même occasion, le Sommet 2021 a rendu hommage à une dizaine de personnalités, auxquelles la fondation trophée de l’africanité avait décerné la Médaille du Citoyen d’honneur, incarnant par leurs actions et leur engagement, la fierté, la réussite et la dignité des Africains dans le monde. Ainsi, le Trophée de l’Africanité représente l’esprit de l’Afrique, par la célébration et la reconnaissance du patriotisme, de la tolérance, de la fraternité et de l’authenticité.

Aussi, le lancement du livre de prestige Maroc Sénégal   a été annoncé mettant en exergue les relations de fraternité Millénaire entre le Sénégal et le Maroc, qui représente l’affermissement des liens entre les deux nations, œuvrant pour l’exemplarité de la fraternité entre des Etats Africains. Tel était le couronnement de cette nouvelle édition du trophée de l’Africanité. l’Afrique peut se mettre au service de l’Afrique.

Discours de Nasrallah Belkhayate Président de la Fondation Trophée de l’Africanité

 » Je suis heureux, a expliqué le président Belkhayate lors de son discours et honoré de pouvoir m’adresser à ce deuxième sommet de l ‘africanité historique pour donner la voix à l ‘Afrique, aux  femmes et aux jeunes. Au nom de la fondation, je voudrais exprimer ma profonde gratitude au partenaire ENCG Casablanca Université Hassan 2 pour avoir accueilli cette réunion. J’espère que ce sommet aboutira à des résultats fructueux, concret et marquera une nouvelle étape importante dans nos efforts communs pour assurer le bien-être et la prospérité des femmes toute l’Afrique, de toute l’humanité.

Aujourd’hui, nous sommes réunis ici à Casablanca pour réaffirmer les engagements que nous avions pris lors du premier Sommet et pour prendre de nouvelles mesures afin d’assurer leur mise en oeuvre. La femme et le jeune futur leader sont au centre de nos efforts visant à parvenir au développement notable de l’épanouissement féminin d’une manière générale. La protection de notre environnement moins importante. Au cours des deux dernières années, l’Organisation des Nations Unies et la Banque Africaine de développement, en particulier, ont fait des efforts sérieux pour donner l’impulsion nécessaire dans ces domaines.

Ce sommet est également important car il permet la participation active de tous les acteurs et parties prenantes, y compris les États et les organisations non gouvernementales, au processus d’application grâce à un partenariat réel.

J’espère sincèrement que le plan de mise en oeuvre que nous adopterons sera concret et applicable et comprendra un calendrier approprié et une série de moyens pour en faciliter l’application. En ce qui concerne le suivi du Sommet, parlant au nom du comité, je crois sincèrement que le système des Nations Unies a un rôle critique à jouer.

ll est donc normal que nous coopérions, en conjuguant nos efforts pour déterminer comment nous allons atteindre ces objectifs. Le plan de mise en oeuvre devrait nous guider pour faire d’une communauté africaine mondiale viable une réalité.

Je voudrais souligner que les tâches qui nous attendent ne sont pas uniquement pour nous, mais également pour les générations futures. Travaillons ensemble pour aider nos mamans, nos épouses, nos soeurs, et mettons en place un
partenariat mondial pour préparer la relève aux futurs leaders.

Mesdames, Mesdames un nouveau jour se lève sur le continent. Merci de votre attention, a -t-il enfin conclu le président de la fondation trophée de l’africanité.

Durant ce sommet, les principaux thèmes abordés, ont inclu le dialogue interreligieux, la parole de la femme et aussi celle de la jeunesse africaines. L’objectif de cet événement, était surtout d’accompagner en fédérant la dynamique du leadership des femmes et des jeunes en Afrique, sélectionnés par la fondation, pour faire connaître leurs projets et réalisations.

L’ouverture de cette édition fut marquée aussi par différents discours, à citer ceux de Madame Awatif Hayar, Présidente de l’UHIIC Université Hassan II de Casablanca, de M. Ismail Kabbaj directeur de l’ENCG de Casablanca   Fatima Ouahmi, directrice communication au Ministère de l’éducation nationale. M. Papa Mada Ndour  premier conseiller de l’ambassade du sénégal au Maroc… Tous étaient là pour rendre hommage à ce grand homme et débattre de différentes thématiques concernant le présent de l’Afrique, des projets mis en place et les nouvelles perspectives à étudier pour l’Afrique de demain.

Première journée : Le dialogue interreligieux et l’africanité.

« Vivons dans la fraternité, dans la paix, dans la cohabitation ! »

Tout d’abord, le salon s’est ouvert en diffusant deux vidéos ; La première était celle du Roi Mohammed VI lors de la visite du Pape François et la deuxième était celle de Sheikh Sidi Mohammed Fouzi originaire de Al Hoceima et Fondateur de « la Tarîqa Karkarya », une confrérie soufie qui connait un engouement sans précédent dans les réseaux sociaux, a affirmé que  chaque personne a le droit de choisir sa religion, sans pour autant subir le racisme. Il soutient également que puisque, L’Islam est une religion de paix, de fraternité et d’égalité, tout musulman devrait respecter chaque personne ayant n’importe quelle autre croyance religieuse. La société musulmane est tenue d’assurer paix et sécurité pour les non-musulmans.

Yousra Abourabi modératrice et professeur à l ‘université internationale de rabat.

Plusieurs membres sont intervenus, dont les discours ont profondément marqué la présence sous une parfaite modération de Mme Yousra Abourabi professeur à l ‘université internationale de rabat. Nous citerons à titre d’exemple, Madame Bochra Serrokh qui, en évoquant le soufisme, nous ancre dans l’époque andalouse, un exemple du vivre ensemble, où toutes les religions ont cohabité, dans une complémentarité spirituelle. En fait, l’Homme est juste une création divine régie par l’amour.

Sheikh Mohammed Fouzi Karkary Fondateur de la Tareka Karkarya

« L’islam , a expliqué le Sheikh Sidi Fouzi,  voit le judaïsme selon le verset coranique : « En vérité, Nous avons fait descendre la Torah, qui est un guide et une lumière, par laquelle les prophètes qui se sont soumis [à Allah] ont jugé ceux qui sont juifs, ainsi que les sages et les rabbins, conformément à ce qu’il leur a été demandé de préserver du Livre d’Allah et dont ils ont été témoins.  » (Sourate Al-Ma’ida 44)
De même, l’Islam voit le christianisme de la même manière, comme le montre le verset : « Et sur leurs traces, Nous avons envoyé Jésus, fils de Marie, confirmant la Torah qui l’avait précédé, et Nous lui avons donné l’Évangile, où se trouve un guide et une lumière, confirmant la Torah qui l’avait précédé, comme un guide et une exhortation pour les révérencieux. » (Sourate Al-Ma’ida 46).
Ici, l’Islam apparaît comme une force unificatrice pour les peuples, car il approuve le pluralisme religieux dans le cadre du contrat global de coexistence d’Allah.
L’Islam établit la manière d’appeler les autres à Allah comme étant un dialogue constructif avec une liberté absolue, et il élève le statut des valeurs positives qui se trouvent dans les autres croyances, parce qu’il les embrasse, les contient et les perfectionne.
Par conséquent, ceux qui se convertissent à l’Islam n’ont pas le sentiment d’avoir apostasié, ni d’avoir renoncé à leur religion.
L’Islam considère donc que tous les êtres humains ont été désignés comme vicaires sur terre,
Tout comme le Noble Coran appelle les musulmans à participer avec les autres à la culture de la terre sur laquelle ils vivent.
En outre, l’Islam ne considère pas les différences doctrinales comme des obstacles au contact humain.
C’est pourquoi, il insiste sur la nécessité de respecter des principes éthiques communs entre les adeptes des religions monothéistes, tout comme il interdit de désacraliser les symboles religieux sacrés.
Dans la perspective soufie – et à Allah appartient le plus grand exemple ! – le connaissant d’Allah considère que toute l’humanité est une Âme unique. Allah manifeste cette Âme par le déversement de Sa Très Sainte Lumière, la présence de notre maître, l’Élu (s) et sa maison.
Par sa Lumière, toute l’humanité et toute la création se dévoilent. Ainsi, le caractère sacré inviolable de la pluralité humaine découle du caractère sacré inviolable de la singularité humaine.
C’est pourquoi, lorsqu’on a demandé à l’Élu, que les bénédictions et la paix soient sur lui, pourquoi il se tenait debout pour les funérailles d’un Juif, il a répondu : « N’est-ce pas une âme ? « N’est-ce pas une âme ? »
Le Messager d’Allah et sa famille ont dit la vérité, ainsi que ses héritiers et les saints.

Allah sait mieux que quiconque !

Nous disons : Loué soit Allah qui nous a guidés vers cela ! Nous n’aurions pas été guidés s’Il ne nous avait pas guidés.
Nous prions Allah de nous unir dans l’obéissance à Toi, dans l’amour de Toi et dans la foi en Toi, ô Très-Généreux des Généreux ! Rends-nous dévoués à Toi sans aucune imperfection !
Puisse Allah assister notre Roi, le Sultan de notre pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ô Allah, assistez-le et ne soutenez pas les autres sur lui.
Protège-le pour son peuple, ses enfants, sa progéniture, et pour sa nation. Protège-nous avec lui, ô le plus Généreux des généreux ! Guéris-le de toutes les maladies, internes et externes, car Tu as le pouvoir sur toute chose, ô Le Juge !
Qu’Allah protège son fils et le fasse exceller de la plus belle des manières. Qu’Allah inscrive Moulay Al-Hassan parmi les adorateurs du Tout Miséricordieux, parmi ceux qui expulsent Satan, et qu’il soit sur les traces de l’Élu, pour toujours et à jamais, ô Tout Miséricordieux ! Tu es puissant sur toute chose !
Qu’Allah protège l’air, la terre et la mer de notre noble patrie, le Maroc, et nul hypocrite ou misérable ne trouve place parmi nous. »

Quant à lui, M. le Cardinal Cristobal Lopez, considère la visite papale comme étant une démonstration démocratique. Les fils d’Abraham, doivent faire preuve de tolérance, d’ouverture d’esprit, de respect et de bienveillance, afin d’atteindre la paix universelle. La forte conviction du vrai enseignement des religions invite à soutenir les valeurs de la reconnaissance réciproque.

Pour faire face au radicalisme, il faut promouvoir l’éducation et le dialogue. Ce dernier consiste à éviter les discussions unitaires. Il transmet quatre enseignements : Tout d’abord, un message de convivialité et de partage. Ensuite, celui du respect des droits de l’homme, des libertés individuelles et sociales tout comme les droits des femmes, et la collaboration à travers des associations et entités, favorisant la connaissance mutuelle. Puis, le message du partage de la foi, qui donne essence à notre existence. Il faut donc préserver notre identité, afin d’atteindre l’objectif voulu, protéger l’environnement, éveiller la conscience au sujet des droits de l’Homme, renforcer les rôles des organisations internationales, reconnaître les droits de la femme au sein de la société et éliminer toute forme de racisme et de discrimination.

Le Talmudiste Gabriel El Harar et le docteur Abdellah Cherif El Ouazzani ne pouvaient que s’allier à cette vision prônant le vivre ensemble. « L’ignorance est parfois une source de beaucoup de problèmes. » disait M. El Harar. Ce dernier a présenté le judaïsme en donnant quelques exemples illustrant ce que représente cette religion. Pour sa part, M. Ouazzani a mis en exergue les valeurs de l’Islam encourageant la paix, rappelant l’importance de la femme qui représente la moitié de la société mais qui donne naissance à l’autre moitié, incarnant ainsi la société toute entière.

Mme Ramata Almamy Mbaye, directrice de sciences sociales et humaines de l’ICESCO a soulevé surtout la problématique du développement social des femmes et des jeunes en Afrique, en avançant des statistiques concernant le taux de leur insertion dans différents domaines.

Mme Boly Barry Koumbou, quant à elle, a abordé trois axes essentiels : La vision de l’Afrique, la politique que l’on prévoit d’adopter, et le défi numérique de l’éducation.

De son côté, Mme Raja Aghzadi, consul honoraire de Gambie au Maroc a parlé de la géopolitique et de la diplomatie sanitaire spécialement en Afrique, à travers un récit de son vécu personnel, illustrant le message qu’elle voulait passer.

Aussi, l’intervention de M. Kerdoudi Jawad qui est président de l’IMRI, avait porté sur les relations politiques Maroc-Afrique, ou les relations Sud-Sud et des enjeux auxquels s’exposent les relations entre les pays africains.

M. Abdel Hafid Oualalou : Il nous faut une diplomatie sanitaire parce que c’est le droit à la santé, un droit primordial et une question importante pour notre Afrique avec une meilleur accès aux soins avec une équité notamment à la vaccination contre la Covid-19 : Priorité donc au système de santé et à la recherche scientifique et pharmaceutique.

M. Gabriel Banon :  » j’attire la sonnette d’alarme pour que les amis africains pensent moins au présent et un peu plus au futur. Il faut que l’Afrique anticipe, qu’elle plonge dans les nouvelles techniques, et qu’elle n’accepte surtout pas qu’elle devienne le dépotoir des industries périmés européennes. il faut que les Etats africains créent les conditions nécessaires pour offrir des promesses de carrière à leurs jeunes qu’ils forment car c’est cela la richesse d’un pays et c’est ce qui permet le développement ; Le reste c’est de la technique, mais les humains c’est beaucoup plus difficile. Tous les intervenants durant ce deuxième salon s’accordent sur ce que représente le continent : L’Afrique a toutes les richesses dont elle a besoin. Il faut juste bien orienter la jeunesse africaine et s’investir au profit du bien commun pour se développer et avancer avec assurance. »

Deuxième journée : la parole aux femmes d’Afrique.

L’hymne national a retentit dans les airs, envoûtant les âmes et les cœurs, déclarant ainsi officiellement ouvert le Sommet de l’Africanité

Mme Sabria Korichi a prononcé un discours mettant en valeur l’événement tout en rappelant l’enracinement des rapports africains, notamment la réintégration historique du Maroc au Sommet Africain parmi ses frères, elle a ensuite présenté le programme de la journée consacré essentiellement à la femme africaine.
Mr Fahed Chraibi, à son tour, nous a honoré avec un magnifique discours, sur le rôle essentiel de la femme dans la société, glorifiant cet être doux qu’elle est.

Ce projet est réalisé pour encourager l’entrepreneuriat et les jeunes à investir et mettre en place leurs projets et idées. Le Maroc tente donc de passer le statut de jeunes entrepreneurs à toute l’Afrique. Ce projet s’illustre au sein de l’ENCG par la création d’une cellule consacrée spécialement au développement de l’esprit de l’entrepreneuriat.

Mme Serrokh Bochra, expert psycho-social, psychothérapeute, consultante et formatrice belge d’origine marocaine, nous fait vivre un moment empreint de vives émotions : entre chagrin, amour, espoir et persévérance. A travers son discours, nous avons découvert son expérience réelle vécue et pu appréhender sa fierté d’être africaine. Son expérience illustrant l’ambition et la passion faisant tout simplement d’un rêve une réalité. Un très bon témoignage incitant les femmes et les motivant à croire en elles et en leurs rêves. Des paroles aussi motivantes, et faisant surgir cette flamme d’espoir dans les cœurs de toute femme ayant assisté au salon de cette journée.

Par ailleurs, d’autres parcours ont été relatés, ainsi, la parole a été cédée à la grande passionnée de technologie, Mme Doha Magguilej, qui nous a invités à plonger dans son univers, évoquant l’influence de sa mère et l’immense soutien qu’elle apporte à toute sa famille.

Une autre dame ayant ancré son nom dans le domaine de coaching , partageant avec les  femmes africaines le bénéfice d’un coaching en langue française, qui jusque-là n’était possible qu’en Anglais. Il s’agit bien de Mme Labib Jihane, ex directrice de marketing et de communication, ayant un cabinet de coaching et d’encadrement. L’une des premières femmes qui a réussi son indépendance financière et son épanouissement.
Mme Jihane a partagé son expérience, ses réalisations et son succès, reflétant ainsi une belle image de la femme marocaine et africaine. Son discours était une invitation à soutenir les femmes, en les encadrant et les aidant à s’affirmer et à réaliser leurs succès.

Une autre intervention qui a marqué le sommet est celui de Amina Pinson éthiopienne par ses origines.

Amina PINSON

«

«  C’est un honneur pour l’association Karkariya d’être parmi vous pour la 2ème fois.

Merci à Monsieur Belkhayate et à tous les organisateurs pour cette belle initiative réunissant tous ses beaux projets pour une Afrique meilleure.

Je me présente, je m’appelle Amina Pinson, je suis d’origine éthiopienne et membre de l’association Karkariya. L’Éthiopie à donné plus d’importance aux femmes en leur attribuant de nombreux postes au gouvernement.

Malheureusement, depuis quelques mois, des conflits armés dans la région du Tigré font rage. Des femmes, des hommes, des enfants sont tués injustement. Nous prions pour la paix en Éthiopie et Bien sûr pour tous les autres pays du monde.

Les œuvres humanitaires de la Tariqa karkariya ont pour but justement, de maintenir un esprit de Fraternité, de citoyenneté entre les différents peuples du monde et ce au-delà de toutes distinctions religieuses, ethniques et communautaires . L’écoute, l’entraide et le sens du service sont des qualités indispensables que nous souhaitons mettre au service du monde.

En effet, l’une des sagesses du fondateur de toutes ses œuvres humanitaires, Sidi Sheykh Mohamed Faouzy Al Karkari Karkari, maître et éducateur spirituel, qui a reçu dernièrement le trophée de l’africanité est : « Rabaisse ta personne et élève celle d’autrui ». Bien sur, pas un rabaissement niant toutes qualités en nous mais plutôt un rabaissement de l’âme égotique et individualiste.

Une parole qui est pour chaque membre de l’association une boussole avec laquelle il se dirige pour œuvrer avec les autres, pour les autres afin de soutenir chaque peuple, chaque individu dans ses besoins primaires autant physiques, matériel, que spirituel.

Au précédent sommet de l’africanité nous avons énuméré quelques actions humanitaires réalisées en Afrique telles que :

– des constructions de puits

– des plantations de milliers d’arbres fruiters au Togo

– de nombreux repas offert dans différents orphelinats

Toujours dans cette dynamique de Fraternité et d’entraide, l’association continue d’œuvrer en Afrique et ailleurs avec des projets de plus en plus diversifiés.

Je vais vous citer quelques actions humanitaires réalisées durant ces 3 derniers mois.

Le mois dernier, La femme à été mise à l’honneur durant ce mois qui comporte la journée international de la femme. La femme, que nous avons à cœur de soutenir dans ses différents rôles qu’elle a à offrir dans sa famille et dans la société.

Un centre d’apprentissage de couture et de confection de vêtements à été ouvert en l’honneur des femmes pakistanaise. Une initiative tendant à améliorer l’autonomisation de la femme, contribuant ainsi à l’amélioration de leurs conditions de vie et celle de leur famille. Une distribution de couverture et de colis alimentaires à été organisée au Pakistan également.

L’association a voulu apporter un peu de réconfort aux musulmans du rohingya car nous savons l’atrocité des injustices qu’ils subissent. C’est pour cette raison qu’une distribution de couvertures et de repas à été organisée pour les réfugiés en Birmanie.

Après la plantation de milliers d’arbres fruitiers, les membres Togolais ont débuté une construction de plusieurs salles de classes dans le village de Gaougble et aussi une construction d’écoles dans le village de fokpe Game. Des initiatives visant à lutter contre l’analphabétisme et apporter aux enfants l’instruction nécessaire pour un avenir le plus prometteur possible.

Une construction d’orphelinat à également débuter à Madagascar, une joie pour les habitant du village d’antsogobory. Des visites et distributions de repas ont été organisées dans différents orphelinats comme au Mali au village de Boukoumi où les enfants ont pu recevoir un repas, des boissons, des friandises, des jouets, ainsi que du matériel de 1ère nécessiter. La même initiative a été répétée au Burkina Faso dans le village de bobo dioulasso et au Cameroun au village de Foumbot.

Une fête a été organisée au Sénégal au profit des enfants. Dans une ambiance chaleureuse autour de chant, d’histoire, les enfants ont pu recevoir diverses jouets, poupées ainsi que du matériel pour leur classe. Au Ski Lanka une distribution de chaussures, vêtements et fournitures scolaire à été organisée au profit de plus de 100 orphelins. La même initiative à été lancée en faveur des orphelins en République d’ouganda.

Dans une démarche de préservation de l’environnement et de facilité, l’accès à l’éclairage dans différents endroits isolés, des panneaux solaires ont été offerts aux habitants du village de badak au Philippine. Ils pourront ainsi éclairer leurs maisons et également générer des revenus en ayant la possibilité d’alimenter des appareils d’élevage de volaille. L’association à distribuée également plus d’une centaine de lampes solaires aux enfants du village de Banfora. Ce qui permettra aux enfants d’étudier une fois la nuit tombée.

Toujours dans une démarche de facilité l’accès à l’eau potable, des puits ont été construits au Cameroun, au Népal et aussi au Pakistan. L’eau représente la vie, il est donc primordiale pour nous de soutenir les plus démunis en leur en facilitant l’accès. Et enfin pour soutenir les croyants dans leur spiritualité un projet de construction de mosquées au benin à débuter et une centaine de coran ont été offerts. Un bac à ablution a été construit près d’une mosquée au Pakistan. Une bénédiction pour les croyants qui souhaitent partager un moment de paix et de fraternité autour de la prière.

Les projets humanitaires de l’association karkariya deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus rependu à l’échelle internationale. C’est un immense bonheur pour nous. Nous souhaitons véhiculer un message d’amour avant tout, des liens se créer autour des ces beaux projets ainsi qu’une entraide collective. Nous espérons continuer ainsi et soutenir l’humanité dans tout ses besoins . Nous remercions Sidi Sheykh Mohamed faouzy al Karkari d’avoir illuminé nos cœurs et d’avoir permis tant de belles initiatives. » 

. »

Mme Narjiss Mouhib, l’expert – comptable marocaine qui a exploré ce domaine réservé aux hommes, ne représentant au Maroc à cette époque, que 5%, a généreusement partagé son expérience. Cette belle réussite démontre l’importance du soutien, qui permet de vaincre l’invincible. Un parcours ô combien fructueux et prometteur.

Mme Mariem Hélène Yamta de Tchad, étant ancienne étudiante au Maroc et présidente de l’association, « la parole aux femmes », qui a dés le début demander une minute de silence pour exprimer son indignation contre toutes les violences faites aux femmes. Chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde.

Emue, Mme Yamta, nous parle de la force de la femme et donne un très bon exemple de sa bravoure, la « bravoure féminine ». Elle salue toute politique ayant favorisé la participation de la femme au processus de développement. A travers son discours émouvant, elle n’a cessé de répéter : « battez-vous, battez-vous, battez-vous ».

Mme Ramata Almamy Mbaye, directrice du Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO a pour sa part enrichi la conférence par les chiffres apportés à son intervention.

Mrs. Ramata Almamy Mbaye, Directrice du secteur HSS, ICESCO.

● L’Afrique est plus grande que L’Europe toute entière, la Chine et les États-Unis d’Amérique réunis.

– l’Afrique, c’est 60% de terre arable;

– l’Afrique, c’est 90% de réserve de matière première;

– l’Afrique, c’est 40% de réserve d’Or;

– l’Afrique, 33% de réserve de Diamant;

– l’Afrique, c’est du manganèse, c’est du fer, c’est du bois.

– l’Afrique, c’est trois fois la superficie de la chine, trois fois la superficie de l’Europe, trois fois la superficie des États unis d’Amérique.

– l’Afrique, c’est trente million et demi de Km² (30 415 875 km²);

– l’Afrique, c’est 1,3 milliard d’habitants (la Chine c’est 1,4 milliard d’habitants sur 9,6 million de Km²).

– l’ Afrique, c’est la diversité culturelle, (danse, musique, architecture, sculpture, etc.).

– l’ Afrique c’est 30 000 recettes médicinales.

●  L’ AFRIQUE REPRÉSENTE L’ AVENIR DE L’HUMANITÉ

Alors que les taux de malnutrition les plus élevés se trouvent en Afrique sans parler des nombreux foyers de violences et conflits qui fragilisent les communautés de femmes et d’enfants ainsi que les problèmes liés à l’éducation et au chômage d’où l’urgence d’accorder une attention particulière au développement humain et social surtout dans ce contexte de pandémie du coronavirus. Des lors accompagner les jeunes charges d’élaborer le futur est un besoin urgent à prendre en compte dans les politiques et programmes.

De plus Investir sur la construction et la consolidation de la paix avec au centre les jeunes et les femmes demeure plus que jamais une urgence ce qui motive la création par L’ICESCO du programme de mobilisation et de formation des jeunes et des femmes sur la paix et la Sécurité .

Pour conclure, nous avons accueilli chaleureusement Mme Nadia Ba Brahim, la Fondatrice de la fédération interprofessionnelle marocaine de l’héliciculture, un témoignage riche concernant son expérience en tant que femme marocaine et africaine. Il lui a fallu cinq ans de travail acharné pour réussir la création de la fondation l’héliciculture au Maroc. D’autre part, l’intervention de Mme Nadia Ba Brahim, est axée sur la présentation de cette fondation et de ses réalisations, sa participation dans différents projets, partenariats et autres. De là, vint l’idée de créer l’académie AİHM, son propre projet professionnel mettant en valeur l’ambition de toute l’équipe et sa passion de réaliser l’élevage des escargots.

 

Troisième journée : la parole aux jeunes leaders

Les travaux de cette journée, ont été annoncés après le chant solennel de l’hymne national, ainsi le discours de Mme Sabria Koraichi, citant le grand Amadou Mahtar Mbaw, a permis d’ introduire le sujet du salon et de la journée.

A son tour, M. le Président de la fondation , prit la parole pour inviter tout le monde à œuvrer pour la promotion et la valorisation des produits africains, et le soutien des jeunes leaders de notre continent.

Après le prélude, c’était le tour de M. Alioune Ndiaye, chef de division de paix à l’ICESCO et modérateur de la journée, de prononcer son discours en mettant en valeur le Maroc et ses différentes potentialités. Il a évoqué les réalisations de la jeunesse en avançant, des statistiques et faits illustrant ces propos.

En outre, M. Mohamed Zine el-Abidine, ex Ministre tunisien des Affaires Culturelles  du directeur de la Communication et  de la Culture ICESCO, a saisi l’occasion pour remercier le Maroc pour son engagement. Il a salué l’initiative de créer un sommet de l’Africanité dédié à la femme africaine. Une innovation culturelle de haut niveau venu à point nommé pour donner la parole à la mère de l ‘Afrique.. Il a aussi présenté  M Amadou MAHTAR MBOW, comme étant un citoyen du monde encourageant l’esprit de jeunesse. Il n’omet pas de rappeler que l’Afrique a subi des abus à cause de sa couleur qui a généré des injustices à travers l’Histoire de l’humanité. L’attachement à son identité est la seule façon de s’affirmer et de combattre l’injustice.
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M Zine el-Abidine  a valorisé l’intelligence africaine, qui représente la première compétence pouvant aider tous les africains à dénoncer toute forme d’injustice et à tracer la voie vers le succès et l’aboutissement de ses aspirations. Or, il va sans dire que sans une forte volonté et une bonne détermination, ces projets se voueront à l’échec, d’où l’importance de l’implication de tout un chacun. Ce sont ces deux clés essentielles, qui sont susceptibles de rehausser l’Afrique au rang des pays développés. Ceci dit, seuls les multiples challenges que saurait relever notre continent en émergence, seront à même de lui permettre de s’approprier son destin.

« La jeunesse a son monde, son « Mood » et sa façon de voir les choses. « Personne ne pourrait l’arrêter car si elle veut quelque chose elle l’exprimera de toute façon. » annonça -t- il. İl faut donc, selon lui, que les africains s’investissent pour croire en eux, et qu’à chaque fois que l’on voit un jeune talent émerger, c’est toute l’Afrique qui émerge. Selon M. Mohammed évoque la politique qui est un enjeu assuré par les grands, de façon à ce que chaque production individuelle contribue à bâtir lendemain de l’Afrique.

İl s’adresse à la fin aux jeunes africains, en leur demandant d’être entreprenants, innovants, créatifs et surtout présents. « L’Afrique malgré tout, a pu vaincre et a pu convaincre. İl ne faut pas se contenter de reproduire les expériences des autres pays, mais plutôt avoir l’audace et l’inspiration de créer et de réussir. Une condition absolument nécessaire à la réussite, est d’assumer avec une fière humilité son africanité, car l’Afrique est gratifiante et aimante. » M. Zine el-Abidine a considéré l’Afrique comme étant une épreuve et un champ de possibilités à la fois.

Dans le même ordre d’idées, le président Nasrallah Belkhayat, considère qu’il est impératif de mettre l’accent sur la nécessité de bannir la victimisation, et de s’assumer, tout en étant créatifs et inventifs.

-«L’ On se base sur le bon emploi du capital humain et celui-ci, se construit à travers la jeunesse, les femmes et les relations interreligieuses. La paix a une importance primordiale pour pouvoir avancer et tout réaliser. »
Avance M. Ndiaye. Faisant ici appel à la voix de la jeunesse.

La parole a été cédée ensuite à Monsieur Khalid Kezire, le porte-parole de la Fondation. Ce dernier a présenté la fondation et un petit sommaire de ce qu’elle a pu réaliser jusqu’à présent. İl s’adresse directement aux jeunes leaders en leur souhaitant de pouvoir, comme aboutissement de cet événement, disposer de toute la motivation pour réaliser l’irréalisable. Il les invite à rester fidèles à l’Afrique, à encourager les femmes à prendre place parmi les décideurs, car la femme est porteuse d’humanité, un vœu très cher au professeur Mbow.

Ensuite, la Fondatrice de la marque cosmétique « Bellara cosmétique », madame Jihane H’midouche, a
présenté son projet de marque cosmétique, un produit aussi bien marocain qu’africain. Elle s’adresse donc aux femmes en leur demandant d’oser et de croire en leurs rêves.

M. Doucouré Makan, entrepreneur panafricain a pour sa part, présenté l’association LASLEM. Il soutient que la croissance africaine a eu de fameux exploits, en avançant des statistiques, mettant ainsi en valeur la production africaine. Monsieur Makan a évoqué trois concepts essentiels de la fondation et les a très bien développés : bâtir une conscience historique, promouvoir le patriotisme économique panafricain et en dernier lieu, faire évoluer l’entreprenariat orienté vers une révolution industrielle. Selon Makan, l’importance du système productif, est de développer les chaînes de valeur et le rôle des consommateurs qui devraient à leur tour, encourager le produit africain. C’est ainsi que l’Afrique pourrait surmonter tous ses obstacles.

M. Sekou Dit Bou Cheick Keita, conseiller du bureau de la Cesam Agadir, ancien président de la Cesam Agadir (Mandat 2019-2020), et membre du Comité  d’Organisation de la Fondation Trophée de l’Africanité ne
Pouvait que rejoindre les avis précédents. Il évoque l’exploit des grands de l’unité africaine: la fierté de l’appartenance.

M. Amri Salim Houmadi, panafricain ingénieur d’état en génie industriel, président de la communauté
Comorienne d’Agadir et membre organisateur du sommet, s’est adressé à tous les jeunes à travers son magnifique discours : qu’ils sont le futur, le présent et l’image du pays. İl a évoqué de bons exemples africains qui ne feront
qu’ encourager la jeunesse africaine. « Jeune d’aujourd’hui est futur cadre de demain. », les jeunes sont capables de s’imposer, et leur suffit tout simplement d’oser. Monsieur Amri a annoncé la philosophie du sommet de l’africanité pour sa deuxième édition et a remercié toute l’équipe organisatrice.

M. Abdourahmane Ibrahim du Sahel Nigérien, ancien chargé des affaires culturelles et de communication de la CESAM Agadir 2018-2020, ambassadeur de la fondation Trophée de l’Africanité à Agadir-Maroc et membre de l’équipe d’organisation du Sommet, a abordé l’impact de cette situation de crise sanitaire, qui a produit, deux types de personnes, ceux qui se sont résignés, et ceux qui ont choisi d’avancer et de grandir. Pour lui, la diversité africaine n’est qu’une opportunité à saisir et à investir. « L’Afrique est grande et attend de nous de la grandeur. » dit-il.

On ne pourrait parler de la jeunesse sans donner l’opportunité à des jeunes entrepreneurs, de présenter leurs
projets. Ces derniers étaient, originaux et dotés d’une touche de créativité et d’innovation dans plusieurs domaines: la gastronomie, la littérature, la biologie et la santé. Tous les jeunes intervenants ont évoqué quatre clés essentielles qui sont : rêver, oser, travailler enfin persévérer et ne jamais abandonner. Ces dernières sont considérées comme étant « le meilleur moyen de pouvoir rendre l’impossible possible, le possible probable et le probable réalisable », comme disait Robert Half.

Et pour clore le sommet, Mme Sabria annonce la fin du sommet africain. Ainsi, Monsieur le directeur et M. le Président de la Fondation prononcent, à tour de rôle leurs mots en remerciant toute l’assistance et les invités.

A travers ces différentes interventions et salons, il va sans dire que l’intégration des femmes et des jeunes leaders dans l’action du développement de l’Afrique, est primordiale tout en leur inculquant les bonnes valeurs et les encourageant à rester pacifique et fort spirituellement. Ce choix, reste la bonne décision à prendre pour le bien de l’Afrique et des africains en général.

Et enfin l’ intervention Coup de cœur de la Fondation Trophée de l’Africanité, aura été celle de Madame Zineb Iraqui Superviseur du Secrétariat général des Commissions nationales et des Conférences de l’ ICESCO.

C’est pour moi un honneur et un plaisir que de participer aux travaux de cette 2ème édition du Sommet de l’Africanité, placé sous le signe « Made in Africa : Paroles aux femmes d’Afrique ». Un sommet qui intervient dans un contexte singulier, celui de la célébration du centenaire de l’illustre humaniste, témoin et acteur de son siècle,
Professeur Amadou Mahtar Mbow, grand homme qui tout au long de sa vie a oeuvré pour la dignité humaine, pour la justice, pour l’égalité, pour l’équité et pour la solidarité.

Je commencerai mon propos en citant un passage du discours de sa majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l’Assiste, adressé aux participants du sommet « Women in Africa », le 27 Septembre 2018, à Marrakech.
Je cite :« Aucun pays, aucune société, aucune économie ne peut relever les défis de l’heure, ni mettre en valeur tout son potentiel si les femmes sont mises à l’écart. De ce fait les mesures en faveur de l’égalité entre les femmes et
les hommes doivent constituer le fondement de toute stratégie efficace de développement durable. » Fin de citation.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

L’autonomisation des femmes et l’adoption de mesures visant à combler les disparités fondées sur le genre _ que ce soit sur le plan des opportunités économiques, du développement social, du droit et des institutions_ sont la
clé du développement en Afrique et une condition sine qua non à la réalisation des agendas 2030 des Nations Unis et 2063 de l’Union Africaine.

En effet, la transformation de nos économies et sociétés africaines réside en grande partie dans notre capacité à mobiliser, à capitaliser et à bénéficier de l’ensemble de nos ressources, compétences, talents et énergies créatives et
créatrices. Mais cette autre moitié du capital humain de notre continent, que sont les femmes et les filles, font face à de grands défis qui les empêchent de jouer pleinement leurs rôles d’actrices de premier plan d’un développement
inclusif et durable de l’Afrique.

A commencer par le défi de l’éducation, auquel s’ajoutent des obstacles liés à des lois obsolètes et discriminatoires et des pratiques culturelles restrictives…

Les femmes africaines sont ainsi confrontées à une réalité à la fois complexe et paradoxale : Bien que formant le noyau de la main d’oeuvre agricole, et bien que possédant le tiers des entreprises du continent et représentant la plus grande part du marché du travail, elles ne contribuent que peu à la création des richesses de l’Afrique : Car opèrent essentiellement dans le secteur de l’agriculture de subsistance, accèdent difficilement aux services financiers et à la propriété ; et entreprennent essentiellement dans l’économie informelle, en gérant des activités à faible valeur ajoutée dont la rentabilité économique demeure insignifiante.

L’Afrique est aujourd’hui sans conteste à un tournant de son histoire !

L’Afrique se doit de repenser ses paradigmes, redéfinir ses choix
stratégiques futurs, ses modèles de développement et de gouvernance.
L’Afrique ne peut se développer sans ses Femmes et ses filles !
L’Afrique se doit d’autonomiser ses Femmes et ses filles !

Et investir dans le développement humain de celles-ci ; par le biais de stratégies, de politiques publiques et de programmes d’investissement holistiques et globaux, qui intègrent l’ensemble des parties prenantes ; et qui
visent à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et à des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ; à faire évoluer les cadres institutionnels et normatifs et améliorer les statuts légaux et les droits des Femmes et des Filles ; à promouvoir les opportunités économiques au profit des femmes, à travers le renforcement de leur employabilité et la création d’écosystèmes favorables à l’innovation sociale et technologique et à l’entreprenariat féminin.

Et à garantir une meilleure participation des femmes au processus décisionnel et leur contribution effective à la vie politique, économique et sociale, leur permettant de co-construire des sociétés africaines résilientes, inclusives et durables.

Permettez-moi en guise de conclusion, Excellences, Mesdames et Messieurs, d’adresser un message au Professeur Amadou Mahtar Mbow. Professeur vous avez dit en ces termes, je vous cite : « Soyez fidèles à l’Afrique. Soyez aussi des citoyens du monde (qui) est un »Professeur Amadou Mahtar Mbow, « Nous, Femmes africaines, demeurons fidèles à l’Afrique, et sommes en train, aux côtés des hommes africains, de Re penser l’Afrique d’aujourd’hui, dans le cadre d’une coopération Sud-Sud, en capitalisant nos expériences et savoirs africains. Et c’est main dans la main, que nous construirons de concert, l’Afrique de demain. Notre Afrique ! »

 

En donnant la parole aux dames d’Afrique on finit par comprendre pourquoi l’Afrique doit réapprendre à mieux les écouter.

Remerciements

Tout les membres de la  Fondation Trophée de l’Africanité, avec à sa tête le président Nasrallah Belkhayate, ont l’insigne honneur d’adresser à Sa Majesté le Roi Mohammed VI les plus sincères marques de remerciements pour le Haut Patronage accordé durant l’Année 2021 pour la célébration du Centenaire Amadou Mahtar Mbow au Royaume du Maroc,  un message fort du soutien royal au leadership africain, et saisissent cette heureuse occasion pour exprimer leur plus profonde considération au Souverain pour l’attention considérable qu’il accorde à l’Africanité dans sa globalité. 

Nos remerciements vont  aux Partenaires Privilégiés du SOMMET DE L’AFRICANITE notamment   au Président Ibrahima Fall et l ‘ensemble des membres du Comité de Célébration du Centenaire pour leur marque de confiance,  au Cercle d’Amitié et de Fraternité Sénégal-Maroc (CESEMAF) avec à sa tête son président Amadou Mahtar Mbow et l ‘ensemble des membres pour son soutien indéfectible  sans oublier Sidi Mohamed Lahlou SG du CESEMAF sans qui ce partenariat n’ aurait pu voir le jour, à la délégation de l ‘ICESCO qui a rehaussé le  niveau du sommet par la haute qualité de ses interventions , aux partenaires médias notamment la Map et Medi 1 Tv Afrique pour leur solidarité .

A M. Reda Taougar chargé de presse avec Plus de 80  retombées médiatiques. 

A Mme Nada Kadioui directrice de Ibis Casablanca City Center  à son fidèle soutien à la Fondation.

Aux journalistes de la Map qui ont couvert durant les 3 journées le sommet avec pertinence et efficacité.

A l’équipe de Medi 1 TV qui a réalisé plus de 7 capsules de reportage pendant toute la durée du sommet. Lien 

Conclusion :

Il découle donc des différents témoignages de ce deuxième sommet, que l’on doit affronter des défis immenses. Les africains n’ont qu’à se fixer des objectifs, et d’œuvrer aussi à développer des partenariats basés sur, la complémentarité, l’engagement, la confiance et la solidarité. Et pour ce faire, tous les efforts nécessaires doivent être déployés, afin de mener à bien ces finalités, et de construire une « Communauté à l’Africanité « outillée, dynamique, compétente et forte, capable de réaliser une meilleure insertion dans le monde d’aujourd’hui.

Recommandations :

Enfin, la fondation propose trois domaines thématiques de la Décennie sur lesquels les Etats pourraient s’engager:

-La lutte pour la scolarisation des filles et la formation des éducatrices.
-La dynamique pour fédérer les femmes leaders dans un mouvement positif autour du sommet de l’africanité.
-Encourager les femmes africaines à devenir des championnes de la finance, c’est le pouvoir qui permettra le véritable changement : La finance.
-La création d’une plateforme pour collecter, classer et rendre disponible en ligne les différents rapports des événements en faveur de la femme africaine.

Gageons donc que ces déclarations et interventions de nos invités au sommet seront suivies d’effet.

 

Le Sommet de l’Africanité défend par ailleurs et soutient Le Protocole à la Charte africaine :

Le protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique (Protocole de Maputo) reconnaît les droits économiques, sociaux et culturels des femmes, notant que le refus de ces droits rend souvent les femmes vulnérables à de nouveaux abus.

Afin de minimiser les conséquences à long terme sur l’autonomisation économique et sociale des femmes et leur vulnérabilité croissante, il est notamment conseillé aux États d’inclure le secteur informel dans les politiques et les mesures visant à atténuer les effets économiques de la pandémie ; de mettre en place des mesures directes d’indemnisation et d’autonomisation économique des femmes, y compris des aides financières et la fourniture de biens de base ; et d’étendre les mesures de sécurité de l’emploi pour les secteurs défavorisés.

Par ailleurs, du fait de leur situation, les femmes sont particulièrement vulnérables à l’infection. À l’échelle mondiale, les femmes représentent 70 % de la main-d’œuvre des secteurs de la santé et de la protection sociale ; en Afrique, la majorité des travailleurs de la santé communautaire sont des femmes, ce sont les premières intervenantes et elles sont en première ligne pour s’occuper des membres de leur famille malades.

L’Agenda 2063, qui est le cadre stratégique de l’Union africaine pour un développement inclusif et durable, invite les États à promouvoir des citoyens sains et bien nourris, notamment en élargissant l’accès à des services de santé de qualité, en particulier pour les femmes et les filles.

La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, le Protocole de Maputo et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels stipulent tous que le droit à la santé est le droit de tous.

Pour se conformer aux obligations qui leur incombent, les recommandations formulées à l’intention des États dans le document d’orientation comprennent la promotion d’une perspective de genre et des droits des femmes au sein du système de santé et dans le cadre de la gestion de la réponse à la COVID-19 ; la garantie de l’accès universel à la santé pour toutes les femmes, y compris aux services de santé sexuelle et procréative tels que les services de santé maternelle et l’accès aux contraceptifs ; et la protection des femmes aidantes et celles travaillant dans le secteur de la santé.

Outre les orientations portant sur la prise en compte des questions de genre dans les mesures économiques et l’accès aux soins de santé, le document fournit également des conseils aux États sur la violence fondée sur le genre ; l’accès à l’alimentation, à l’eau et à l’assainissement ; la participation aux prises de décision ; les situations de crise humanitaire ; et la collecte de données et d’informations.

«  Je suis convaincue que depuis la nuit des temps, les femmes jouent un rôle important dans le développement économique et social de leur pays », explique la Ministre des affaires féminines de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah. Mais elles ne sont pas reconnues et ne sont pas récompensées pour leur dur labeur.” Elle estime que chaque pays devrait allouer un pourcentage de son budget national à la parité des sexes. “Car à ce jour aucun pays n’alloue plus de 1 % de son budget national aux questions concernant les femmes et la parité des sexes.”
À l’heure actuelle, les budgets consacrés aux programmes nationaux en faveur des femmes. Proviennent principalement de partenaires extérieurs. Fin du Protocole.

Comité de rédaction :

  • Khadija Bencheikh-Najlae Chajadine- Khalid Kezire
  • khalidkezire349@gmail.com
    najlaechajadine@gmail.com
    benkhadija900@gmail.com
Nasrallah Belkhayate president of the Foundation congratulates the spokesman Khalid Keziré for his professionalism in organizing the summit of Africanity

Merci à Tous et à Toutes et on vous donne prochain rendez vous  à Tanger le 14, 15, 16 et 17  Juin 2021 pour le prochain sommet de l ‘africanité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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