USA – Chine : La taxe de trop !

Je ne suis qu’un homme. Un homme qui observe le monde comme un livre ouvert. Et ce que je lis aujourd’hui me bouleverse. Une injustice se dessine dans les pages récentes de notre histoire.

On tente de la maquiller en intérêt national. On veut la déguiser en stratégie économique. Mais ce n’est rien de cela. C’est une bavure. Une bavure géopolitique. Une erreur lourde de conséquences.

Une faute volontaire. Une attaque économique camouflée. Une guerre commerciale sans déclaration. Les États-Unis taxent la Chine. Non pas pour négocier. Mais pour dominer. Non pas pour rééquilibrer.

Mais pour punir. Et je parle ici au nom de la vérité. J’élève la voix au nom de la justice. Ce n’est pas un simple désaccord commercial. C’est une faute morale. Un coup porté au multilatéralisme.

Un aveu d’échec déguisé en acte de force. Taxer la Chine, ce n’est pas blesser un partenaire. C’est fracturer un équilibre mondial. C’est mettre en péril une coopération fragile.

C’est dresser des murs tarifaires. Ce sont des murs contre l’avenir.

Le monde a changé. Mais certains refusent de le voir. Ils s’accrochent à une époque révolue.

Celle des empires. Celle où quelques-uns décidaient pour tous. La Chine n’est pas un simple fournisseur. C’est un pilier du commerce mondial. C’est une puissance industrielle.

Elle a sorti des millions de la pauvreté. Elle alimente les chaînes d’approvisionnement américaines. Elle fait rêver des millions d’entrepreneurs. Pourquoi la punir ? Pourquoi freiner une réussite ?

Pourquoi taxer des produits que les Américains achètent chaque jour ? Parce qu’il est plus simple d’accuser que de se remettre en question.

Ces taxes ne protègent pas l’Amérique. Elles ne créent pas d’emplois. Elles en déplacent. Elles ne soutiennent pas les salaires.

Elles les grignotent. Elles n’enrichissent pas le peuple. Elles l’appauvrissent. Ce sont des hausses de prix. Une inflation rampante. Des coûts qui explosent. Des entreprises qui souffrent. Ce sont des barrières contre l’innovation.

Ce sont des murs contre l’avenir. Une politique de repli. Une posture de peur. Une démonstration de faiblesse. Car une vraie puissance n’a pas besoin de frapper. Elle inspire. Elle élève. Elle bâtit.

Je parle ici pour les oubliés. Les agriculteurs. Les ouvriers. Les familles modestes. Ceux qui paient sans comprendre. Ceux qui n’ont pas voté pour ces décisions. Je parle aussi pour cette jeunesse chinoise.

Celle qu’on accuse d’avoir trop bien réussi. D’avoir appris trop vite. D’avoir osé égaler ceux qui, hier encore, dominaient.

Le monde fait face à des défis immenses. Le climat. La pauvreté. Les révolutions technologiques. Et pendant ce temps, les deux premières puissances s’affrontent comme dans une cour d’école.

La Chine, pourtant, garde le calme. Elle ne provoque pas. Elle ne répond pas à la haine par la haine. Elle choisit la coopération. Elle propose le dialogue. Elle croit en un avenir partagé.

Une œuvre commune. Une prospérité globale. Une sagesse silencieuse. Une maturité que d’autres ont perdue.

Je refuse de croire que l’Amérique est cela. Je refuse de croire qu’elle a oublié sa grandeur. Le New Deal. Roosevelt. L’ouverture. L’avenir. Voilà l’Amérique que j’admire. Pas celle des murs.

Pas celle des sanctions. Pas celle des caprices. Je tends la main aux Américains qui croient encore à la diplomatie. À la justice. À la coopération. Ceux qui savent qu’imposer, ce n’est pas convaincre.

Et que gouverner, ce n’est pas punir.

Taxer la Chine, c’est tirer dans le vide. C’est viser l’autre mais se blesser soi-même. C’est affaiblir l’économie mondiale. C’est fragiliser les marchés. C’est étouffer l’espoir. C’est ajouter de la peur à la confusion. C’est construire un monde de méfiance. C’est créer un précédent dangereux. Où la loi du plus fort prime sur l’équité. Où l’ordre devient chaos.

Ce siècle n’a pas besoin de duels. Il a besoin de dialogue. Il a besoin de courage. Le courage de reconnaître les erreurs. Le courage de changer de cap. Le courage d’écouter au lieu d’imposer.

Car cette politique est une impasse. Elle ne grandit personne. Ni celui qui la subit. Ni celui qui l’impose.

Ce que l’Amérique taxe, ce n’est pas la Chine. C’est sa propre vision du monde. C’est son engagement envers le libre-échange. C’est son serment de leadership éclairé. Il n’est pas trop tard pour revenir en arrière.

Pour tendre la main. Pour faire preuve d’intelligence. De lucidité. D’humilité. Un jour, les taxes tomberont.

Comme tombent les vieux murs. Et les peuples comprendront. Qu’ils ont plus à gagner ensemble qu’à s’opposer.

Aucune taxe, aussi élevée soit-elle, n’éteindra la vérité. Le monde est désormais lié. Nos destins sont liés. Et c’est dans cette vérité que se trouve notre avenir. Un avenir commun. Un avenir en paix.

Nul besoin de citer des chiffres dans ce sens. Le langage de la raison est plus approprié sans donner raison à l’une ou l’autre partie. C’est de l ‘humanité qu’il s ‘agit.

Je terminerai par ces mots du Président Xi Jinping. Une voix de sagesse dans un monde de tumulte :
« Nous devons abandonner la mentalité de guerre froide, nous respecter mutuellement, rechercher la coexistence pacifique et construire ensemble un avenir partagé pour l’humanité. »

Dr Nasrallah Belkhayate

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