Rachida Kaaout : Une Franco-Marocaine, Porte-Étendard de la Diaspora Africaine en Europe

Rachida Kaaout s’élève, non pas comme une voix de plus dans le tumulte des débats télévisés, mais comme une lame tranchante, une parole qui fend le silence et qui refuse la complaisance.

Elle ne cherche ni les applaudissements ni l’assentiment des foules ; elle dit ce qu’elle voit, ce qu’elle sait, ce que beaucoup taisent.

Elle regarde la classe politique et ne feint pas l’indulgence, elle la désigne du doigt, elle la renvoie à sa propre médiocrité, à son incapacité à répondre aux exigences d’une nation qui se fissure sous le poids des renoncements.

Elle parle d’une France abandonnée aux intérêts personnels, d’un théâtre où les comédiens se disputent les rôles sans jamais jouer pour le bien commun, où la parole est une monnaie qui s’échange sans valeur ni engagement.

Elle avance et découvre des cités transformées en bunkers, des zones de repli où l’urbanisme n’est plus qu’une prison à ciel ouvert, des quartiers où l’espoir se fait minuscule, étouffé sous le poids du trafic, de la peur, de l’abandon.

Elle ne détourne pas le regard, elle plonge ses yeux dans la vérité crue, elle refuse les euphémismes, elle nomme les choses.

Et lorsque le terrorisme montre son visage hideux, elle ne tremble pas, elle dit que ces hommes n’ont pas d’âme, que la barbarie ne peut pas se draper d’excuses, que la violence ne trouve aucun refuge dans l’explication.

Elle n’a pas de temps pour les faux-semblants, elle ne veut pas d’une société qui s’habitue, qui banalise, qui s’accroche aux nuances quand il faut choisir un camp.

Elle veut une France qui se tient debout, qui protège, qui défend, qui refuse de céder un pouce à la fatalité.

Elle n’est pas une voix qui apaise, elle est une voix qui réveille, qui bouscule, qui force à regarder l’abîme en face pour en sortir.

Elle sait que les débats ne suffisent pas, que les mots doivent être suivis d’actes, que l’indignation doit être une étincelle et non une fin en soi.

Elle s’avance, seule parfois, mais droite, sans calcul, sans hésitation, avec cette certitude que la vérité n’a pas besoin d’être confortable pour être nécessaire.

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