Rachida Dati à Dakhla : Un Trait-Union Culturel entre la France, le Maroc et l’Afrique

La diplomatie culturelle n’est pas un luxe, c’est une urgence. Elle est le souffle des nations, le lien qui unit les peuples au-delà des intérêts passagers. Aujourd’hui, le Maroc et la France écrivent une nouvelle page de leur histoire commune. Une histoire tissée de savoir, d’échange, de respect mutuel. La visite de Rachida Dati prévue cette semaine au Sahara marocain est un signal fort. Un signal de reconnaissance. Un signal d’engagement. Un signal d’avenir.

Rachida Dati marche sur une terre de mémoire, une terre d’avenir. Tarfaya, où souffle encore l’écho de Saint-Exupéry. Laâyoune, où la langue française trouve un nouvel écrin. Dakhla, où le cinéma se fait passeur de cultures. Trois étapes, une seule direction : l’union par la culture. Car la culture est un pont. Un pont entre les rives. Un pont entre les cœurs. Un pont entre la Méditerranée et l’Afrique.

Le Maroc n’a jamais été un spectateur de son destin. Il est un acteur. Il est un bâtisseur. Il est une passerelle entre le nord et le sud. Son Sahara n’est pas un désert de sens, il est une terre d’opportunités. Une terre où se forge un dialogue, où se scelle une alliance. L’Alliance française de Laâyoune n’est pas une simple institution, c’est une déclaration. Une déclaration d’amour à la langue. Une déclaration de fidélité à l’esprit du savoir. Une déclaration d’ouverture à l’autre.

À Dakhla, l’image prend le relais des mots. Le cinéma se dresse en flambeau du dialogue. L’Institut supérieur des métiers du cinéma ouvre ses portes. Il ouvre l’avenir. Il invite la jeunesse à raconter l’Afrique, à filmer son destin, à écrire son propre scénario. L’Afrique ne doit pas être regardée, elle doit se regarder elle-même. Elle doit produire son récit, partager ses couleurs, exporter ses images.

Et puis, il y a la rencontre. La rencontre entre Rachida Dati et Mohamed Mehdi Bensaïd. Une rencontre qui n’est pas un protocole. Une rencontre qui est un engagement. Un engagement pour les créateurs. Un engagement pour les artistes. Un engagement pour les écrivains, les cinéastes, les musiciens, les architectes de l’imaginaire. La diplomatie culturelle n’est pas un slogan. Elle est une nécessité. Une urgence. Une mission.

La signature des accords n’est pas un aboutissement, c’est un commencement. Un commencement pour que la culture devienne un moteur de transformation. Un commencement pour que Paris, Rabat et l’Afrique marchent ensemble, parlent ensemble, créent ensemble. L’avenir n’est pas dans la division, il est dans l’unité. Une unité qui ne gomme pas les identités mais qui les sublime. Une unité qui ne nivelle pas les différences mais qui en fait une richesse. Une unité qui ne s’impose pas mais qui se construit dans la confiance.

Le Sahara marocain n’est pas une périphérie. Il est un centre. Un centre de dialogue. Un centre de savoir. Un centre d’influence. Le monde change. L’Afrique s’affirme. Le Maroc éclaire. La France écoute. Ensemble, ils avancent. Ensemble, ils construisent. Ensemble, ils tracent un chemin où la culture devient un socle, où l’histoire devient un guide, où l’avenir devient une promesse.

Rachida Dati ne vient pas en visite. Elle vient en témoin. En témoin d’un Maroc qui crée, d’un Sahara qui rayonne, d’une Afrique qui s’élève. La diplomatie culturelle n’est pas une option. Elle est une vocation. Une vocation que le Maroc et la France choisissent d’honorer, avec force, avec foi, avec vision.

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