Mehdi Ghezzar ne représente ni les Algériens, ni les Français, ni les Musulmans

Dans la quiétude de la nuit, sous le ciel étoilé du désert, se trouve un homme dont les paroles traduisent non pas la grandeur, mais une vision limitée. Mehdi Ghezzar, avec ses propos acerbes, semble s’ériger non en défenseur d’une cause juste, mais en porteur d’une incompréhension qui, malheureusement, alimente la division. Ses discours, qui prétendent parler au nom d’une nation ou d’une foi, ne sont en réalité que le reflet d’une méconnaissance des valeurs humaines fondamentales.

Il existe des personnes qui, dans leur quête de reconnaissance, peuvent oublier l’humilité, cette qualité précieuse qui guide chacun à travers les défis de la vie. Ghezzar, tout comme d’autres qui élèvent la voix avec véhémence, ne représente ni les Algériens, ni les Français, ni les musulmans. Il ne parle qu’en son nom, exprimant une vision personnelle qui semble déconnectée des valeurs d’humanité et de respect mutuel. C’est dans cette méconnaissance que se trouvent les racines de ses critiques acerbes, le conduisant à juger et à blesser.

Les Marocains, tout comme les Algériens et la large communauté musulmane, inspirés par une tradition de bienveillance, savent que la vraie noblesse réside dans le respect de l’humanité, dans la sagesse des paroles et la paix des actes. Ils prient en silence, dans un respect profond de l’autre, sachant que la lumière de la foi se nourrit non pas d’insultes, mais d’une connexion divine authentique parfaitement établie.

Il est aisé de critiquer, de dénigrer, et de semer la discorde. Mais il est bien plus noble de construire, de tendre la main, et de s’élever ensemble vers une lumière commune. La mission des médias et des réseaux sociaux devrait être de répondre à la haine non par davantage de haine, mais en la dissipant par la force de notre humanité partagée et par notre amour pour une foi sincère.

Nous sommes tous des voyageurs sur le même navire, naviguant sur l’immensité de l’univers. Et si certains choisissent de se complaire dans l’obscurité, il nous incombe, en tant qu’êtres guidés par la sagesse et la foi, de continuer à briller, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux qui, égarés dans leur propre obscurité, ont besoin de notre lumière pour retrouver leur chemin. En évitant de condamner un peuple ou une nation entière pour les actions d’un seul individu.

À l’instar d’André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui se dévoue depuis plusieurs années au rapprochement des peuples et des cultures, nous devons nous engager à construire des ponts de compréhension et de respect mutuel, éclairant ainsi le chemin vers une coexistence harmonieuse et enrichissante pour tous. Je me souviens encore d’une phrase qu’il avait prononcée lors d’une réunion de musulmans, juifs et chrétiens autour d’un repas de rupture du jeûne sous le signe de la tolérance, de la paix et de la coexistence. Il avait dit  «Le Maroc a le talent de faire de sa diversité le moteur de sa modernité».
Nasrallah Belkhayate

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