Il est des paroles qui résonnent comme un écho profond dans l’âme d’une nation, des témoignages qui ne sont pas de simples observations mais l’expression d’une vérité qui se dévoile au fil du temps. Le regard de S.E.M. Li Changlin, publié dans le « Maroc Diplomatique  » sur le royaume est de ceux-là.

Car dans chaque pierre des médinas, dans chaque ruelle parfumée d’épices, dans chaque geste ancestral des artisans, il a perçu l’essence d’un pays qui unit tradition et modernité avec une grâce inégalée.

Le Maroc, terre de lumière et de contrastes, ne se limite pas à ses paysages majestueux, il est un pont entre les civilisations, un creuset où les cultures se rencontrent, s’embrassent et se nourrissent mutuellement.

L’ambassadeur de Chine, dans son admiration sincère pour la médina, ne parle pas seulement d’architecture ou de patrimoine : il célèbre l’âme marocaine, cette capacité unique à conserver son authenticité tout en s’ouvrant au monde.

Les médinas du Maroc, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont bien plus que des quartiers historiques. Elles sont le cœur battant d’un pays qui vit, respire, et partage. Fès, Marrakech, Rabat… autant de noms qui évoquent un voyage immobile à travers le temps, où les odeurs du cuir tanné, les éclats des lampes finement ciselées et le murmure des fontaines racontent mille ans d’histoire.

L’ambassadeur, en posant son regard sur ces cités anciennes, ne s’y est pas trompé : il a vu dans leur effervescence un message de continuité, une invitation à comprendre que le passé est toujours vivant lorsque les hommes savent en préserver l’essence.

Dans cette admiration, il y a plus qu’un constat, il y a une promesse. Une promesse de liens toujours plus forts entre la Chine et le Maroc, de rencontres qui transcendent les frontières, d’un avenir où le dialogue entre nos peuples s’enrichit de chaque sourire échangé, de chaque maison d’hôtes ouverte, de chaque artisan qui dévoile le secret de son art.

Le Maroc est cette terre où l’hospitalité est un devoir sacré, où l’étranger devient un ami, où l’on ne repart jamais sans emporter un fragment d’éternité. Le témoignage de S.E.M. Li Changlin est à la fois un hommage et un appel : celui d’un monde qui comprend que la richesse d’un pays ne se mesure pas seulement en chiffres, mais en émotions partagées, en souvenirs impérissables, en ce fil invisible qui relie les âmes au-delà des océans et des continents.

L’histoire continue de s’écrire, et dans cette écriture, le Maroc et la Chine trouvent une nouvelle page à rédiger ensemble, à l’encre de la fraternité et de la reconnaissance mutuelle.