L’Andalousie comme un Modèle du Vivre-Ensemble pour la Jeunesse
L’âge d’or de l’Andalousie est une symphonie, un souffle divin où l’art, la science, et la pensée ont dansé au-dessus des clivages, offrant un éclat qui transcende les âges. Dans ce jardin d’harmonie où musulmans, juifs et chrétiens s’accordaient, il s’est tissé une tapisserie d’humanité qui montre encore aujourd’hui la voie.
Ce n’est pas seulement l’épanouissement d’une civilisation, mais une invitation à la jeunesse de notre temps : vivre avec ouverture et quête de la connaissance, embrasser une coexistence qui élève et qui inspire. Les valeurs du soufisme, portées par Ibn Arabi, Al-Ghazali et Rumi, sont comme des phares dans l’obscurité.
Elles rappellent que l’âme s’épanouit non pas dans la rigidité mais dans l’amour universel, où le cœur se transforme et où la haine s’efface. Ibn Arabi, celui qu’on nomme le Plus Grand Maître, voyait chaque âme comme un reflet de l’Unité divine, un cœur vaste comme un désert, prêt à accueillir toutes les formes.
Al-Ghazali, apôtre de la raison et de la foi, unissait savoir et spiritualité, pour affirmer que l’ignorance est le terreau de l’intolérance et que seule la quête sincère mène à la vraie liberté intérieure.
Rumi, le poète de l’amour mystique, nous murmure encore d’au-delà des siècles : “Viens, viens, qui que tu sois… même si tu as brisé tes vœux cent fois, viens !”
Par eux, la jeunesse peut apprendre que le véritable pouvoir est dans la sagesse et la compassion. Que ce soit l’Andalousie ou le soufisme, cette lumière invite aujourd’hui nos jeunes à devenir des artisans de paix, à repousser les ténèbres de la peur et à embrasser la beauté d’un monde uni dans la connaissance et la bienveillance.