L’Alliance Stratégique Maroc-AES : Une Nouvelle Puissance Géopolitique en Marche !

Je veux  parler d’un nouveau basculement géopolitique majeur, celui d’une Afrique qui se redresse, d’un Sahel qui refuse l’abandon, d’un Maroc qui tend la main et d’une Alliance des États du Sahel qui refuse d’être un simple spectateur de son propre destin.

L’AES est née dans la tempête, forgée dans la braise d’une région meurtrie par le feu du terrorisme, laissée aux griffes de l’incertitude, mais aujourd’hui, elle se dresse et affirme sa puissance, elle se bat et impose sa souveraineté, elle défie les ordres établis et redéfinit les équilibres africains, car ce n’est pas une simple union de circonstances, c’est une révolution qui se met en marche, une refondation qui se construit brique par brique, stratégie par stratégie, conviction par conviction.

Et qui donc dans ce basculement pourrait jouer le rôle du phare, de l’architecte, du catalyseur sinon le Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un monarque visionnaire qui ne conçoit pas l’Afrique comme une mosaïque d’intérêts éparpillés mais comme un continent unifié par un destin commun, un monarque qui refuse la soumission aux logiques de division et préfère l’intelligence du multilatéralisme.

Non pas un multilatéralisme d’opportunisme mais un multilatéralisme de souveraineté, un multilatéralisme qui ne construit pas des dépendances mais des ponts, qui n’oppose pas les blocs mais les transcende. Et c’est ainsi que le Maroc se présente non pas comme un simple soutien, mais comme un véritable acteur de la transformation du Sahel, offrant non seulement son expérience, sa stabilité et son intelligence diplomatique, mais aussi un horizon économique et stratégique.

Car l’Initiative Atlantique portée par Sa Majesté Mohammed VI n’est pas un projet anecdotique, c’est une rupture avec les frontières de l’enclavement, une main tendue vers les nations sahéliennes pour leur offrir une ouverture vers l’océan, une nouvelle route commerciale qui ne sera plus contrainte par les vieux réseaux, une voie de prospérité qui ne sera plus un privilège mais un droit, et c’est ainsi que l’AES trouve avec le Maroc un levier de développement qui lui permet de passer d’une posture défensive à une dynamique conquérante;

Car le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad ont compris que l’accès aux ports marocains est la clé de leur indépendance économique, la sortie de l’asphyxie commerciale imposée par les goulots d’étranglement géopolitiques, la fin de leur marginalisation dans les échanges mondiaux.

Et voici que ce projet devient une réalité, que des Task Forces Nationales mettent en place les bases de cette transformation, que les diplomaties sahéliennes et marocaines avancent d’un pas sûr vers la concrétisation de cette vision, car il ne s’agit plus de théories, il s’agit d’une stratégie opérationnelle qui est déjà en marche.

Et ici je fais allusion à la reconnaissance d’une évidence, celle d’un bouleversement en cours, celle d’une AES qui ne peut plus être ignorée, celle d’un Maroc qui ne se contente pas d’observer mais qui agit, qui façonne, qui construit, car en s’alliant avec le Maroc, l’AES ne signe pas une simple alliance, elle intègre une dynamique, elle accède à une nouvelle dimension, elle s’inscrit dans un monde en mutation où elle ne sera plus un espace à stabiliser mais un acteur à considérer.

C’est ainsi que se dessine une nouvelle puissance géopolitique régionale, une puissance qui n’attend plus l’approbation des autres pour exister, une puissance qui impose sa réalité sur l’échiquier du monde, les médias de la diaspora et du continent peuvent expliquer encore mieux une telle reconnaissance de ce qui est déjà en marche !

L’Afrique, enfin, prend son destin en main, forte de son indépendance, forte de sa stratégie, forte de ses alliances et de sa capacité à peser sur l’histoire du monde. L’AES consolide son indépendance en adoptant un passeport commun, symbole de l’unité et de la libre circulation de ses citoyens, un document qui dépasse la bureaucratie pour incarner la mobilité africaine et affirmer un projet souverain libéré des influences extérieures;

Tout comme sa monnaie commune qui marque la fin d’une ère de dépendance monétaire et l’aube d’un contrôle économique autonome, une monnaie qui ne sera plus un outil de contrainte mais un levier de prospérité, ancrée sur les ressources de la région et bâtie sur une vision économique partagée, une monnaie qui ouvrira les portes d’un marché intégré et d’une stabilité financière renforcée;

L’outil indispensable pour sortir de l’ombre des anciennes puissances et inscrire l’AES sur la carte des puissances émergentes, car au-delà des frontières et des conflits du passé, voici que se lève un nouvel ordre africain, un ordre fondé sur la cohésion et la capacité d’agir collectivement, une puissance géopolitique qui s’impose et se construit sur des bases solides, une puissance qui ne se limite pas à des accords mais qui forge une identité, un destin et une souveraineté enfin assumée.

 

 

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