L ’autonomisation de la femme et son accession aux postes de prise de décisions, ne peut se faire de façon efficiente, sans l’engagement de la femme elle-même

Nous nous réjouissons du fait que plusieurs indicateurs montrent, aujourd’hui, que l’Union des Comores fait partie des pays où la femme est mise en avant et peut jouer un rôle de premier plan dans le développement socio-économique.

En effet, comme j’aime à le rappeler, la femme comorienne a été honorée par notre culture et notre religion, l’Islam, qui lui ont accordé une place de choix dans la société musulmane, en lui permettant de participer à toutes les activités sociales et à occuper les professions dont elle se sent capable d’exercer.

La présence de femmes, aujourd’hui, à la tête de la Grande Ile et de certaines Communes, mais aussi à des postes de choix au Parlement, au Gouvernement, dans le Cabinet présidentiel, dans les Directions de l’Administration et des entreprises publiques, dans Commissions nationales de haut niveau,entre autres, témoigne de notre engagement à les valoriser comme il se doit.

En effet, c’est ensemble, hommes et femmes, que nous pourrons rendre effectives nos actions en faveur du développement de notre beau pays.

Il est vrai, cependant, que les efforts déployés sont loin de répondre aux attentes de la population et notamment des femmes et qu’il reste encore beaucoup à faire.

Toutefois, il faut aussi reconnaître que ce combat pour l’autonomisation de la femme et son accession aux postes de prise de décisions, ne peut se faire de façon efficiente, sans l’engagement de la femme elle-même et son implication active, dans la sphère politique de ce pays.

 

Extrait du discours du président comorien Azali Assoumani

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