L ‘Afrique réalise -t elle l ‘urgence et la portée de la recherche technologique pour son développement ?

La Fondation Trophée de l’Africanité souhaite attirer l’attention sur les défis majeurs auxquels fait face le continent africain en matière de recherche et d’éducation, comme souligné dans un récent article du Point. Bien que l’Afrique dispose d’un nombre croissant d’universités, elle souffre d’un manque d’infrastructures de recherche adéquates, ce qui entrave son développement scientifique et technologique.
Lors du forum « Transformer les savoirs pour l’avenir de l’Afrique », coorganisé par la Commission de l’Union africaine et l’UNESCO, il a été mis en évidence que moins de 1 % de la recherche scientifique mondiale provient du continent. Cela souligne la nécessité urgente d’améliorer les infrastructures de recherche pour permettre aux universités africaines de collaborer efficacement avec le secteur privé et d’autres systèmes éducatifs.
Les obstacles au développement de la recherche en Afrique sont multiples. Tout d’abord, les instituts de recherche manquent souvent des garanties de qualité nécessaires et d’une coopération suffisante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du continent. De plus, les outils pour définir des priorités de recherche sont insuffisants, ce qui complique la mise en place de stratégies efficaces.
La jeunesse africaine, représentant près de 300 millions de personnes âgées de 15 à 24 ans, est un atout précieux pour le continent. Cependant, leur potentiel ne peut être pleinement réalisé sans un accès adéquat à une éducation de qualité. Le forum souligne également que l’enseignement supérieur n’est pas encore une priorité pour les gouvernements africains, malgré les efforts récents pour mettre l’éducation au centre des politiques publiques.
La Fondation Trophée de l’Africanité appelle donc à une mobilisation collective pour renforcer les infrastructures de recherche en Afrique et valoriser les savoirs locaux. Cela inclut la nécessité d’investir dans l’éducation et la formation des jeunes, afin qu’ils puissent devenir des acteurs clés dans le développement futur du continent. En transformant les savoirs et en développant des partenariats stratégiques, l’Afrique peut aspirer à s’épanouir comme elle le réclame tant et  à jouer un rôle central sur la scène mondiale.

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