Football : La leçon de l ‘équipe nationale de foot

La victoire de l’équipe de France, ce miracle de la diversité, porte en elle une lumière qui éclaire les chemins oubliés de l’unité et de la reconnaissance. Sous le bleu de son maillot, ce ne sont pas seulement des corps qui courent, mais des histoires, des rêves, des héritages venus d’ailleurs, de terres africaines aux cœurs brûlants d’espoir.

Là où certains auraient vu la fracture, le football a vu la fusion.

Là où certains auraient murmuré la différence, l’équipe de France a chanté la complémentarité. Cette leçon, gravée dans l’éclat d’une Coupe du Monde, résonne bien au-delà du sport. Elle invite la France, dans sa diplomatie et ses relations avec l’Afrique, à réapprendre l’art d’écouter, l’art de reconnaître, l’art de collaborer.

L’Afrique n’est pas une périphérie, elle est un centre vibrant, une source infinie de richesses humaines et spirituelles. La France, si elle souhaite briller dans ce monde en mutation, doit comprendre qu’elle ne peut plus avancer seule. Elle doit, comme cette équipe légendaire, ouvrir ses bras et accueillir, non pas dans une posture de condescendance, mais dans un élan de fraternité. Elle doit bâtir avec l’Afrique, non pas des accords de domination, mais des ponts d’espérance.

L’Afrique est une étoile, et chaque pays en est une étincelle. Comme un ballon qui danse de pied en pied pour atteindre le but, la France doit apprendre à partager le jeu, à passer, à recevoir, à célébrer ensemble. Ce modèle n’est pas seulement une stratégie, c’est une vision.

Une vision où les talents africains sont les artisans d’une victoire commune, où les projets économiques deviennent des symphonies à deux mains, où chaque échange est une célébration de l’égalité.

À l’image d’une équipe qui gagne parce qu’elle est unie, la France doit rêver d’un partenariat où le respect et l’amitié deviennent les seuls arbitres.

Ainsi naîtra un nouveau souffle, une nouvelle relation, un nouveau chapitre, où la France et l’Afrique ne seront plus deux rives opposées, mais un fleuve qui danse vers un avenir partagé.

Nasrallah Belkhayate

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