Mais au-delà de la distinction, il y a un parcours. Un cheminement fait de vigilance et d’anticipation, où chaque menace est analysée avant qu’elle ne devienne une réalité, où chaque action de prévention est pensée avec la minutie de l’orfèvre. À la tête de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Surveillance du Territoire (DGST), Hammouchi a érigé une doctrine où la sécurité est une architecture de précision, un équilibre subtil entre fermeté et intelligence, entre technologie et renseignement humain, entre ancrage national et engagement régional.

Son influence ne se mesure pas aux seules frontières du Maroc, elle rayonne sur l’ensemble du monde arabe. Il est de ceux qui ont compris que la stabilité n’est pas l’apanage d’une nation mais l’ouvrage d’une solidarité collective. De Rabat à Tunis, de Riyad au Caire, sa vision s’inscrit dans cette architecture de la vigilance partagée, où le combat contre le terrorisme, le crime organisé et les cybermenaces ne connaît ni pause ni compromis.

Cette médaille n’est pas une consécration, elle est un sceau. Un sceau apposé sur l’engagement d’un homme qui a fait de la sécurité une mission et de la confiance un principe. Dans les couloirs feutrés des sommets internationaux comme dans l’ombre des opérations stratégiques, il avance avec cette sérénité qui caractérise les bâtisseurs d’avenir.

Aujourd’hui, le monde arabe honore un serviteur de la sécurité. Mais au-delà des honneurs, Abdellatif Hammouchi poursuit sa mission, avec la même discrétion, la même rigueur, la même fidélité à un principe cardinal : protéger pour construire, prévenir pour préserver, anticiper pour mieux servir.

L’histoire retiendra ce moment, mais elle retiendra surtout l’homme.