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L’Ambassadeur de Chine au Maroc rend visite à Taroudant et Agadir
Rabat 7 février,
Sous un ciel marocain généreux en lumière, M. Li Changlin, Ambassadeur de Chine au Maroc, a tracé un sillon d’espoir entre Taroudant et Agadir. Une visite qui dépasse la simple diplomatie pour incarner une symbiose entre deux civilisations millénaires, avides de se redécouvrir. Car, dans l’art de bâtir l’avenir, la Chine et le Maroc écrivent aujourd’hui une page où la culture, pilier invisible mais essentiel, devient le ciment d’une coopération économique et technologique audacieuse.
À Taroudant, cité aux murs ocres où le temps semble suspendu, l’Ambassadeur a marché sur les traces de Claudio Bravo. Le musée éponyme, sanctuaire d’art contemporain, n’est pas qu’un lieu d’exposition : c’est un miroir tendu entre l’Orient et l’Occident, une preuve que la beauté transcende les frontières.
Chaque toile, chaque courbe, murmure à la Chine et au Maroc une vérité universelle : l’art est un langage silencieux qui unit les peuples. Puis, direction la tannerie traditionnelle, où le cuir, travaillé avec une patience héritée des ancêtres, raconte une histoire de savoir-faire résilient. Ici, M. Li n’a pas vu de simples peaux teintes ; il a perçu l’âme d’un artisanat que la Chine, elle-même gardienne de traditions séculaires, pourrait chérir et amplifier.
À Agadir, phare moderne du Sud marocain, le vent de l’innovation souffle fort. Au laboratoire Zenith Pharma et à l’Université UPSSA, l’Ambassadeur a palpé les battements de cœur d’un Maroc tourné vers demain. Les discussions sur les partenariats académiques et technologiques ne sont pas de vains mots : elles sont des graines plantées dans un sol fertile, où la recherche médicale et l’intelligence artificielle pourraient germer en projets concrets. La Chine, géant de l’innovation, offre ici non pas une main tendue, mais deux mains jointes, prêtes à co-construire.
Cette visite, accueillie avec une chaleur qui n’a d’égale que le soleil du Souss, révèle une évidence : la coopération sino-marocaine n’est plus un choix, mais une nécessité stratégique. Les responsables locaux l’ont compris, eux qui voient en la Chine un partenaire non pas éphémère, mais rooté dans une vision long-termiste. Culture, industrie, technologie… Ces mots ne sont pas que des secteurs, mais des passerelles où se croisent les rêves de jeunesses marocaine et chinoise, avides de progrès.
L’Ambassadeur Li Changlin n’a pas simplement parcouru des kilomètres ; il a tissé des liens invisibles mais indestructibles. Entre les murs de Taroudant et les labs d’Agadir, c’est une nouvelle route de la soie qui se dessine — non plus marchande, mais intellectuelle et culturelle. Et comme le disait un sage : « Le plus long voyage commence toujours par un pas ». Ce pas, la Chine et le Maroc l’ont franchi ensemble. À nous d’en écrire la suite.