La naissance ne détermine pas le destin, et c’est dans cette vérité profonde que les diasporas trouvent leur force, leur raison d’être. Ce n’est pas le lieu où l’on naît qui forge notre trajectoire, mais la volonté qui brûle dans nos cœurs, ce feu qui pousse chaque être humain à transcender ses origines, à défier les barrières visibles et invisibles, à se hisser au-dessus des préjugés et des obstacles pour atteindre la grandeur.

En France, terre de diversité et d’histoire partagée, les diasporas représentent cette lumière qui éclaire de mille feux. Elles sont à la fois l’écho d’un passé lointain et les gardiennes d’un avenir éclatant, car elles incarnent la diversité et la richesse humaine dans sa forme la plus pure. Comment ne pas voir dans chaque membre de la diaspora une flamme qui ne cesse de briller, malgré les vents contraires ?

Chaque nom, chaque visage, chaque parcours raconte cette même histoire de dépassement, d’élévation, de lutte contre les chaînes visibles et invisibles qui tentent de restreindre l’accès à la lumière. Les diasporas ne sont pas seulement des communautés dispersées, elles sont des ponts, des liens qui relient la France au monde, des énergies vives qui contribuent à son rayonnement.

Par leur art, leur culture, leur science, leurs innovations, elles façonnent une France ouverte, créative, vibrante. Elles ne subissent pas le destin, elles le créent, elles le modèlent à leur image, et par ce mouvement incessant, elles illuminent la France de leur génie. Ce n’est pas une question de naissance, mais de talent, de mérite, de travail acharné. Celui qui naît dans les conditions les plus modestes peut, par la force de son esprit, gravir les montagnes et atteindre des sommets insoupçonnés.

La France, dans son essence républicaine, est cette terre qui a promis à chacun, quelle que soit son origine, de pouvoir s’élever grâce à la méritocratie. Mais cette méritocratie, cette promesse, n’est véritablement vivante que si elle se bat contre les discriminations, ces ombres persistantes qui cherchent à étouffer la lumière.

Les diasporas, avec leur courage et leur détermination, sont en première ligne de cette lutte. Chaque succès d’un membre de la diaspora est une victoire contre ces forces sombres qui tentent de réduire l’individu à ses origines, à sa couleur, à son nom. En luttant contre ces préjugés, les diasporas montrent que la valeur d’une personne réside dans son travail, dans sa capacité à rêver, à créer, à innover, et non dans les circonstances de sa naissance.

Et que dire de la langue française, ce joyau que les diasporas font briller à travers le monde ? Elles ne se contentent pas de la parler, elles la portent, elles la font résonner, elles l’enrichissent, et en cela, elles participent à l’expansion de la francophonie, à son éclat sur tous les continents.

En célébrant cette langue, elles montrent que le français n’est pas seulement un outil de communication, mais un vecteur d’unité, un pont qui relie des peuples, des cultures, des rêves. À travers la langue, elles créent un espace où chacun peut trouver sa place, où les différences sont des forces, où l’identité française s’élargit, s’ouvre, s’enrichit.

La France de la méritocratie, c’est cette France qui regarde l’effort et le talent avant tout, qui reconnaît que la grandeur vient de l’âme et non du sang, que l’excellence est un choix, une trajectoire, et non un héritage figé.

Cette France, c’est celle que nous bâtissons ensemble, jour après jour, main dans la main, en dépassant les frontières du visible pour atteindre l’invisible, cet espace où seule la flamme intérieure compte.

Et cette flamme, c’est celle de Rachida Kaaout, cette femme audacieuse et visionnaire, qui porte haut les rêves des diasporas.

Par son leadership inspirant, elle organise les États Généraux des Diasporas le 14 décembre prochain, un espace où se réunissent toutes ces voix, toutes ces énergies, pour réfléchir, échanger et construire ensemble un avenir où la France brille à travers ses fils et filles dispersés à travers le monde. Sous cette flamme, la France se renouvelle, se réinvente, au rythme saccadé de l ‘Africanité.