L’Initiative « Ceinture et Route » (BRI), lancée en septembre 2013 par la Chine, représente une chance historique pour l’Afrique. En développant des infrastructures modernes telles que routes, voies ferrées, et ports, cette initiative permet à l’Afrique de renforcer ses connexions commerciales et énergétiques avec le reste du monde.

La BRI, qui comprend aussi des projets high-tech et sanitaires, permet à l’Afrique de bénéficier d’investissements massifs dans des secteurs clés tels que l’énergie verte et la télécommunication, avec des perspectives de développement durable et de croissance économique. En incluant la dimension agricole, surnommée « Route de la Soie agricole », l’Afrique pourrait consolider son rôle dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et bénéficier de nouvelles opportunités commerciales avec l’Asie et d’autres régions.

De plus, la « Route de la Soie Digitale » et la « Route de la Soie Sanitaire » offrent des opportunités stratégiques dans les secteurs des technologies de l’information et de la santé, des domaines critiques pour le développement à long terme.

La Fondation Trophée de l’Africanité appelle les dirigeants africains à saisir cette occasion pour inscrire l’Afrique dans la dynamique mondiale de la BRI et maximiser les avantages à long terme pour le continent. Les investissements dans les infrastructures vertes et l’intégration dans le réseau de télécommunications international constituent des piliers essentiels pour une Afrique prospère et durable.

Ensemble, ces trois acteurs peuvent stimuler la croissance économique à travers des projets conjoints dans les secteurs de l’énergie verte, des infrastructures numériques, et des technologies agricoles, tout en favorisant une coopération durable.

La Route de la Soie agricole permettrait de renforcer les chaînes d’approvisionnement africaines, moderniser les pratiques agricoles, et accroître les échanges de produits agricoles, tout en s’inscrivant dans une démarche éco-responsable. De son côté, le Maroc, fort de son partenariat stratégique avec la Chine, peut également tirer parti de cette initiative pour renforcer son rôle de hub régional, facilitant l’accès des produits africains aux marchés européens et asiatiques.

La Route de la Soie digitale, avec le déploiement de câbles sous-marins et de nouvelles infrastructures de télécommunication, permettrait à l’Afrique de développer son secteur technologique et de s’intégrer dans l’économie numérique mondiale.

De plus, la Route de la Soie sanitaire, initiée pendant la crise de la Covid-19, a montré l’importance de la coopération sino-africaine dans le domaine de la santé, ouvrant des perspectives pour le développement de systèmes de santé plus résilients à travers le continent.

Ainsi, la réussite de cette coopération trilatérale repose sur l’intégration harmonieuse des intérêts de chaque partenaire : la Chine apporte des investissements massifs et des technologies, l’Afrique offre un terrain fertile pour le développement économique et commercial, et le Maroc joue un rôle central de facilitateur.

Ensemble, ces acteurs peuvent bâtir un partenariat solide qui favorisera la croissance, l’innovation, et la prospérité partagée, tout en respectant les normes de développement durable pour les générations futures.