La Vision de la Confédération des Etats du Sahel à la lumière du Maroc

Ce 6 juillet, dans le vaste désert du Sahel, une nouvelle étoile s’est levée. Niamey, capitale baignée par la lumière de l’aube, a vu naître une alliance qui dépasse les frontières de la simple coopération. Ce jour-là, les dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso se sont rencontrés non plus pour renforcer leur union sécuritaire, mais pour esquisser les contours d’un avenir commun, celui de la Confédération des États du Sahel. Une confédération qui porte dans ses plis le rêve de peuples unis, guidés par la volonté d’une intégration profonde, non seulement économique, mais aussi politique et culturelle.

Le vent chaud qui souffle sur les plaines du Sahel porte avec lui une histoire de rencontres. À Dakhla, sur la côte atlantique marocaine, la mer a elle aussi murmuré des promesses. C’est là, sous le regard bienveillant du ciel et lors de la septième édition du Morocco Today Forum, que des dirigeants venus du cœur du Sahel se sont exprimés avec une foi renouvelée. Sous le thème « Vision d’un Roi : l’Afrique Atlantique, pour une région continentale intégrée, inclusive et prospère », les paroles échangées résonnaient comme des échos lointains de la même ambition. Ce n’était pas qu’un discours, mais une promesse, un engagement pris dans la lumière dorée d’une Afrique en marche.

Le Maroc, terre d’accueil et de dialogue, s’est montré fidèle à lui-même. Alors que le monde tournait le dos aux pays du Sahel, isolés par des sanctions et des regards de méfiance, le Royaume a tendu la main. Une main pleine de compréhension, une main qui porte en elle l’espoir d’un avenir commun. Dans ces moments d’incertitude, le Maroc a su voir au-delà des tumultes de l’histoire immédiate. Il a su voir la grandeur des hommes qui luttent pour l’avenir de leurs nations, non dans la violence, mais dans la paix retrouvée.

Le colonel-major Salissou Mahaman Salissou, debout sous le soleil de Dakhla, l’a dit avec une clarté qui réchauffe le cœur : « Le Maroc nous a soutenus quand tous nous abandonnaient. Il nous a offert une issue de sortie, alors que le monde nous fermait les portes. » Et c’est là toute la force du Royaume : être cette lumière qui, dans l’obscurité, guide les pas des nations en quête de renouveau.

Désormais, avec la naissance de cette Confédération, l’initiative royale pour l’Atlantique trouve une nouvelle résonance. Le Maroc n’est plus seulement un pays en dialogue avec des États isolés, mais un partenaire clé face à un bloc unifié. Cette alliance donne au Royaume la possibilité d’imaginer un avenir commun, non seulement pour l’Atlantique, mais pour l’Afrique toute entière. Les lignes de coopération ne sont plus des rêves lointains, mais des réalités tangibles qui se dessinent sous nos yeux.

Et dans cette dynamique, le Maroc ne sera pas seulement un ami du Sahel, mais le pont qui relie deux mondes. Un pont entre la Confédération des États du Sahel et la CEDEAO, un pont qui, solidement ancré dans ses fondations, facilitera le dialogue et ouvrira de nouvelles voies. En étant candidat à l’adhésion à cette organisation ouest-africaine, le Maroc renforce son engagement à être cette courroie de transmission entre les peuples, bâtissant non pas des murs, mais des chemins qui concrétisent les échanges politiques et économiques intra africains.

Car c’est dans les moments les plus difficiles que l’on reconnaît ses véritables alliés. Alors que certains pays ont choisi la voie du chantage ou de l’indifférence, le Maroc a fait le choix du courage. Un courage qui n’est pas celui des armes, mais celui du dialogue, de l’amitié et de la fraternité.

Et aujourd’hui, cette confiance mutuelle entre le Maroc et les États du Sahel n’est plus simplement une idée. C’est une réalité qui se matérialise chaque jour, une alliance qui .entre autres. avance pas à pas vers la construction d’une nouvelle voie ferrée Ouagadougou – Dakhla.

L’initiative royale pour l’Atlantique prend alors tout son sens. Elle devient non seulement une vision de développement, mais une promesse faite aux peuples. Une promesse que, malgré les défis et les tempêtes, le chemin de la prospérité est possible. C’est avec cette lumière que la Confédération des États du Sahel et le Maroc avancent ensemble, œuvrant main dans la main pour un futur où enfin l’Atlantique et le Sahel ne sont plus des contrées lointaines, mais des territoires de rencontres et d’échanges.

Et tandis que le soleil du désert se couche derrière les dunes, une certitude s’installe : le Maroc et la Confédération des États du Sahel, unis dans cette initiative royale, sont entrain de bâtir une nouvelle Afrique.

La Vision de la Confédération des États du Sahel naît dans l’immensité du désert, là où le soleil plonge chaque jour sur des horizons sans fin, comme pour rappeler à ces trois nations qu’elles sont unies par une destinée commune. Le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, trois pays qui partagent la poussière des routes et la chaleur des vents, se trouvent confrontés à des défis semblables, comme les grains d’un même sable soulevé par la tourmente de l’histoire.

Dans la fraternité africaine, ils décident de tisser un fil d’espérance, une trame nouvelle faite de coopération, de solidarité, et de résistance face aux obstacles qui se dressent devant eux. C’est ainsi que naît l’idée d’une Confédération, non seulement pour répondre aux besoins d’aujourd’hui, mais pour bâtir l’avenir, dans un Sahel longtemps délaissé, privé de la solidarité nécessaire pour affronter les menaces qui le tourmentent et abandonné à son propre sort.

Le Sahel, terre rude et implacable, forge ses habitants à l’épreuve du feu et des tempêtes. Mais à travers cette vision, les trois nations du Sahel cherchent à transcender les limites de leurs frontières, à construire un avenir où les crises qui les accablent ne soient plus que des souvenirs, portés par les vents du passé.

Cette vision, née de la nécessité, dépasse de loin la simple réponse sécuritaire. Elle aspire à construire une maison commune où l’économie, la culture et la science s’enlacent comme les racines d’un arbre puissant qui trouve sa vigueur dans les terres arides du Sahel.

C’est là que les ONG et la diaspora, portées par un patriotisme inébranlable, commencent à réagir, entraînant avec elles les communautés des différents pays. Le peuple, animé par un désir de renouveau, apporte un soutien palpable à ses dirigeants, une adhésion qui se manifeste de manière flagrante à travers les actions collectives et l’espoir partagé d’un avenir meilleur.

La diplomatie scientifique, pour sa part,  est du reste le souffle de cette vision. Car, tout comme les nuages qui se déplacent au-dessus des montagnes et des déserts, le dialogue doit savoir trouver son chemin dans les méandres des relations humaines. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, liés par tant de similitudes, savent que pour ériger cette confédération, ils devront parler non seulement entre eux, mais aussi avec le reste du monde.

Ils devront trouver dans la diplomatie les pierres angulaires d’une alliance solide, mais prudente, pour ne pas éveiller l’hostilité des voisins, ni troubler les équilibres fragiles qui régissent les relations entre les États. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui observe avec méfiance cette alliance entre régimes militaires, est un obstacle, certes. Mais les rivières franchissent les montagnes, et ainsi doit en être de la CES, qui, avec patience et détermination, devra naviguer dans les eaux complexes de la diplomatie régionale et internationale.

Puis il y a la défense commune, cette promesse d’un bouclier forgé ensemble, contre un ennemi commun. Les menaces qui pèsent sur ces pays ne connaissent pas de frontières. Les trafics illicites, les groupes armés, et les terroristes rôdent comme des prédateurs dans l’ombre.

Mais ensemble, les trois pays espèrent illuminer cette ombre d’une force commune, une force où les soldats se battent non plus seulement pour leurs patries respectives, mais pour une cause plus grande. Cette armée commune, ce rêve de solidarité armée, est encore un chantier en construction, et bien des défis se dressent sur la route de sa réalisation. Mais le projet est lancé, et les cœurs sont résolus à faire face à cette tâche colossale, car il s’agit ici de préserver la vie, la paix, et l’espoir.

L’économie, elle, est le sol sur lequel tout repose. Les richesses du Sahel, bien que souvent cachées sous le poids de la pauvreté, existent, et il s’agit désormais de les exploiter dans le bon sens, non pas comme des trésors jalousement gardés, mais comme des ressources partagées.

Le Mali, le Burkina Faso, et le Niger possèdent des mines d’or, d’uranium, de bauxite, et d’autres ressources naturelles que la terre, généreuse mais exigeante, a bien voulu leur confier. Dans cette confédération, il est question d’harmoniser les politiques économiques, de bâtir des routes, des ponts, des marchés, pour que ces trésors puissent bénéficier à tous. C’est en travaillant ensemble que ces pays pourront espérer sortir de la pauvreté, et c’est dans cette union économique que la prospérité pourra enfin croître dans le sable du Sahel.

Mais rien de cela ne peut advenir sans un engagement fort en faveur de la science et du savoir. Les déserts s’étendent, l’eau se raréfie, les terres se dessèchent. La région du Sahel fait face à des défis environnementaux qui menacent la vie même. Face à ces dangers, la Confédération des États du Sahel se doit d’investir dans la coopération scientifique, car c’est la science qui, comme un phare dans la nuit, pourra les guider vers des solutions durables.

Le Maroc, avec son expérience et ses initiatives en matière de développement durable, pourrait être l’allié qui leur permettra de naviguer à travers ces périls. Avec des projets partagés en agriculture, en énergie renouvelable, et dans la gestion des ressources en eau, ils pourront planter les graines d’un avenir où la vie fleurit même dans les endroits les plus arides.

Et c’est ici que le Maroc entre pleinement en scène, non plus en spectateur, mais en acteur clé. Le Royaume, qui depuis longtemps a tourné son regard vers le sud, sait que c’est dans ces moments que se forgent les alliances les plus durables. Le Maroc, avec son engagement profond envers l’Afrique, ne se contente pas de regarder le Sahel depuis ses côtes, il tend la main, prêt à apporter son soutien diplomatique, économique, et stratégique.

Le Maroc, par sa diplomatie et sa volonté d’unifier l’Afrique, pourra jouer ce rôle de pont, de lien entre la Confédération des États du Sahel et le reste du monde. Il pourra défendre cette confédération naissante sur la scène internationale, et l’aider à trouver sa place parmi les autres nations. C’est ainsi que le Maroc deviendra plus qu’un simple partenaire : il sera un pilier, un soutien inébranlable pour cette union naissante.

Ainsi, la Confédération des États du Sahel n’est pas simplement une alliance. C’est un projet d’avenir, une promesse faite à des peuples qui aspirent à la paix et à la prospérité. C’est un chemin vers la lumière, un chemin que le Maroc, avec sa vision, pourra éclairer.

Ils avanceront, construisant un avenir où les frontières s’effacent et où la solidarité, comme les dunes mouvantes, redessine sans cesse les paysages de l’espérance.

C’est sur, un nouveau bloc est né avec le Maroc et les États du Sahel, avec une nouvelle et véritable puissance technologique et militaire sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme.

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