OUA : Pourquoi l’admission de l’entité séparatiste au sein de l’Union africaine est en contradiction avec le droit international ?
30 Janvier 2017, Mohammed VI roi du Maroc décide que le temps est venu de réintégrer la famille africaine pour dynamiser l’intégration régionale dans l’intérêt des peuples de toute l’Afrique. Sur les 54 chefs d’états africains réunis à Addis – Abeba, 39 ont voté en faveur du retour du Maroc à l’OUA.
Il est évident que ce retour du royaume n’engage en rien la moindre reconnaissance de l’entité séparatiste qui d’ailleurs siège encore dans l’organisation africaine. Sachant qu’aucune disposition de la charte de l’Union ne prévoit qu’ adhésion vaut reconnaissance. Ce qui revient à dire que dans le cadre de cette disposition juridique clairement explicite que plus de 37 membres ne reconnaissent pas l’entité séparatiste à l’instar des nombreux pays arabes refusant de reconnaître Israël tant qu’elle n’aura pas libéré les territoires palestiniens et reconnu l’Etat Palestinien.
Certes l’article 4 de la charte de l’union africaine indique que l’OUA adopte le principe du « respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance » mais l’adhésion du Maroc dés la ratification de la Charte de l’OUA a bien spécifié de son coté qu’il n’entendait renoncer » d’aucune façon à ses droits légitimes dans la réalisation pacifique de l’intégrité territoriale du Royaume dans ses frontières authentiques « .
Rappelons à cet égard que le Maroc, nation millénaire, ne s’est jamais retrouvé dans le cas des territoires colonisés dont l’état a été crée par le colonisateur. Il a combattu depuis toujours avec fierté et dignité pour protéger son intégrité territoriale authentique. Voilà pourquoi le principe de l’intangibilité des frontières tracées par le colonisateur ne peut donc lui être opposé alors que depuis sa libération il n’a cessé de lutter pour l’unité de son intégrité territoriale.
Tel est donc le contexte dans lequel les provinces du Sahara marocain ont été légitimement récupérées en Novembre 1975, conformément au principe VI de la résolution 1541 ( XV) de l’assemblée générale de l’ONU du 15 décembre 1960 exposant qu’un territoire cesse d’être non autonome lorsqu’il s’intègre à un pays indépendant.
Cette récupération est également conforme aux dispositions de la résolution onusienne 1514 ( XV) du 14 décembre 1960 selon lesquelles » toute tentative de détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations unies ».
La tentative algérienne de porter atteinte à l ‘intégrité territoriale du Maroc et l’admission de l’entité séparatiste au sein de l’Union africaine sont donc en contradiction avec le droit international.
Il faudra donc mettre fin à cette anomalie pour propulser de l’ avant l’élan du continent face à ses nouveaux défis et en parfaite harmonie avec les lois de la communauté internationale.
Nasrallah Belkhayate
Président de la Fondation Trophée de l’Africanité
( Source : L’Exception marocaine, Mémento de la question du Sahara marocain, Mohammed VI ou la monarchie visionnaire,)