La Fondation Trophée de l’Africanité soutient Chakib Benmoussa
BIOGRAPHIE POUR RAPPEL : Nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 9 mars 2013, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Sa Majesté en République Française, M. Chakib BENMOUSSA, qui est né à Fès en 1958, est marié et père de 3 enfants. Il est titulaire des diplômes d’ingénieur de l’Ecole Polytechnique de Paris (1979) et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées-Paris (1981) et d’un « Master of Science » du Massachussetts Institute of Technology-USA (1983). M. BENMOUSSA a occupé plusieurs fonctions de recherche, de gestion de projets et de consultant avant d’être nommé en 1987 Directeur de la Planification et des Etudes puis Directeur des Routes au ministère de l’Equipement. Il a notamment participé à ce titre au lancement du Fonds Routier pour l’entretien et la construction des routes rurales et au démarrage du premier programme national autoroutier. De 1995 à 1998, M. Chakib BENMOUSSA a occupé le poste de Secrétaire général du Département du Premier Ministre auprès de M. Abdellatif FILALI puis de M.Abderrahman YOUSSOUFI (gouvernement d’alternance). En 1998, M. Chakib BENMOUSSA quitte la fonction publique pour le privé; il occupe successivement dans le groupe SNI, les fonctions de Président de SONASID et de Tanger Free Zone puis ensuite le poste d’Administrateur Directeur Général du groupe des Brasseries du Maroc. A partir de fin 2002, il retourne à la fonction publique en tant que Wali, Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur, jusqu’en février 2006, quant il est nommé par SM le Roi Mohammed VI, Ministre de l’Intérieur, poste qu’il a occupé jusqu’au début 2010. Au ministère de l’Intérieur, M. BENMOUSSA a initié un programme de modernisation de l’administration territoriale, comme il a œuvré pour le renforcement de l’action de décentralisation au niveau des collectivités locales ou au lancement de l’Initiative Nationale de Développement Humain. En février 2011, M. Chakib BENMOUSSA est nommé par SM le Roi, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). Dans ce cadre, il a supervisé le démarrage des activités du Conseil et a œuvré pour son développement comme une institution constitutionnelle de référence, représentative de la société civile organisée qui contribue par ses avis à la conduite des politiques publiques. L’Ambassadeur Chakib BENMOUSSA est également accrédité auprès de la Principauté de Monaco et la Principauté d’Andorre.
Nous allons à présent partager avec vous, chers lecteurs, une mise au point bien pertinente rédigée par le journaliste Jamal Berraoui et publiée par » Challenge », l’article en question est suffisamment éloquent à ce sujet pour en rajouter plus… La Fondation salue et soutient les efforts du président du CESE notamment pour ses travaux de la Commission et lui souhaite une bonne continuation.
Un tweet de l’Ambassadrice de France, disant que Chakib Benmoussa, Président de la Commission sur le modèle de développement lui a rendu visite, déclenche une vague sur les réseaux sociaux. Ce pauvre Benmoussa est même accusé d’intelligence avec une puissance étrangère. Cette cavale serait « insignifiante » si elle ne cachait un enjeu politique.
La Commission a le devoir de s’informer sur les projections de nos voisins et partenaires, parce que le nouveau modèle de développement ne peut se concevoir, comme si nous étions sur une île coupée du monde. C’est d’autant plus important qu’aujourd’hui, des reclassements sont en cours. Un vent de protectionnisme souffle après la pandémie, les repères économiques de ces dernières décennies tombent et il faudra nous situer par rapport à ces incertitudes. S’informer auprès des voix autorisées n’est pas inutile et c’est ce que Benmoussa a fait. Non, il n’est pas allé chercher ses instructions auprès de la France. Or, c’est ce que les blogueurs proches des Adlistes tentent d’imposer auprès de l’opinion publique, heureusement sans grand succès.
Al Adl Wal Ihssane s’est attaqué à la Commission dès sa constitution. Ils sont dans leur rôle. Ils ont leur propre projet pour le Maroc, celui d’un Califat Islamiste tel qu’imaginé par feu Cheikh Yassine. Dès que l’on est en désaccord avec eux, on est taxé d’aliénation à l’Occident.
Quel que soit le contenu du rapport de la Commission, ils le rejetteront, y verront une volonté de dénaturer le Maroc, de dévoyer la nation, d’abandonner, ou du moins de s’éloigner de l’Islam. C’est tellement évident, que l’on peut rédiger leur futur communiqué à leur place et sans attendre la fin des travaux de la Commission. Ce n’est pas une critique, c’est un constat. Ils sont dans un schéma qui n’accepte aucun débat sur les valeurs, et aucune évolution.
Ils ont utilisé le tweet de l’Ambassadrice, pas très heureux dans sa formulation, pour poser le premier jalon de ce qui sera leur offensive en janvier. Ils diront que ce modèle est inspiré ou même imposé par l’Occident. Ce choc de valeurs, il ne faut pas vouloir l’éviter à tout prix. Il faut, au contraire, l’assumer ouvertement parce qu’on ne modernise pas une société par le Dol.